Jeudi 6 Fevrier

Saint paul miki et ses compagnons,

Matyr

saint armand, Eveque.

Psautier: IV

Rouge

Paul Miki et ses vingt-cinq compagnons sont les premiers martyrs canonisés d’Extrême-Orient. Ils furent mis en croix et percés à coup de lance, à Nagasaki, en 1597. Ils moururent en chantant, scellant de leur sang leur annonce de l’Evangile. Parmi eux, il y avait trois jésuites japonais, dont Paul Miki, et six franciscains espagnols. Tous les autres étaient laïcs

Antienne d’ouverture : Ps 105, 47

Ils se réjouissent dans les cieux les saints qui ont suivi les traces du Christ; et parcequ’ils ont répandu leur sang pour son amour, ils sont dans l’allégresse avec lui pour l’éternité.

Prière d’ouverture

Dieu qui es la force de tous les saints, tu as appelé Paul Miki et ses compagnons à passer par la croix pour entrer dans la foi que nous proclamons. Par Jésus.

1ère lecture : He 12, 18-19.21-24

Frères, quand vous êtes venus vers Dieu, vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan, pas de son de trompettes ni de paroles prononcées par cette voix que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre. Le spectacle était si effrayant que Moïse dit : Je suis effrayé et tremblant.  Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection. Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle, et vers le sang de l’aspersion, son sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Psaume : 47 (48), 2-3a, 3b- 4, 9, 10-11

R/ Dieu, nous revivons ton amour

au milieu de ton temple.

Il est grand, le Seigneur, hautement loué, dans la ville de notre Dieu, sa sainte montagne, altière et belle, joie de toute la terre.

La montagne de Sion, c’est le pôle du monde, la cité du grand roi ; Dieu se révèle, en ses palais, vraie citadelle.

Nous l’avions entendu, nous l’avons vu dans la ville du Seigneur, Dieu de l’univers, dans la ville de Dieu, notre Dieu, qui l’affermira pour toujours.

Dieu, nous revivons ton amour au milieu de ton temple.

Ta louange, comme ton nom, couvre l’étendue de la terre.

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez- vous et croyez à l’Évangile. Alléluia. (Mc 1, 15)

Évangile : Mc 6, 7-13

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

Prière sur les offrandes

Accepte, Seigneur, l’offrande que nous te présentons en faisant mémoire de tes saints martyrs; et nous qui sommes tes serviteurs, rends-nous innébranlables dans la confession de ton nom. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 30, 17-18

A ceux qui ont tenu bon avec lui dans les épreuves le Seigneur déclare: « Je dispose pour vous du Royaume: vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume.

Prière après la communion

Tu as fait briller en tes martyrs, Seigneur, la splendeur du mystère de la croix; maintenant que nous sommes fortifiés par ce sacrifce, accorde-nous de rester toujours unis au Christ, et de travailler dans l’Eglise au salut de tous les hommes.  Par Jésus.

Méditation

Jésus appelle les douze disciples et les envoie en mission deux à deux. Il détermine aussi la portée de leur action c’est-à-dire le contenu de ladite mission. Il faut ici apprendre que Dieu lui-même est auteur et propriétaire de la mission. En plus de cela nous devons nous rappeler à chaque fois que nous agissons dans l’Eglise notre action ne doit pas faire triompher nos idées, notre culture mais elle doit rechercher en tout la volonté de Dieu qui est le propriétaire éternel de la mission. L’Eglise entière est missionnaire parce qu’elle est au service du Christ. Chaque chrétien participe de la mission. C’est donc dans la peau de serviteur qu’il doit agir et non pas avec les honneur d’un maitre comme le font les profanes. L’évangile de ce jour nous rappelle qu’il n’y a pas de mission si l’on n’accepte pas d’être des serviteurs, chose qui requiert l’humilité.

Mercredi 5 Fevrier

Sainte agathe de catane,

vierge et martyre

Psalter: Week IV

Rouge

Agathe, dont le nom évoque la bonté, était une jeune fille qui avait consacré sa virginité au Christ. Elle reçut de Dieu la force de verser son sang pour Celui qu’elle aimait. C’était en 251, à Catane en Sicile, durant la persécution de Dèce.

Antienne d’ouverture : Ps 105, 47 Sainte Agathe a combattu jusqu’à la mort pour être fidèle à son Dieu; elle n’a pas craint les menaces des impies : elle était fondée sur le roc..

Prière d’ouverture

Que sainte Agathe implore pour nous ton pardon, Seigneur, Elle qui sut également te plaire par la consécration de sa virginité et par son courage dans le martyre. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Hébreux 12, 4-7.11-15

Frères, vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice. C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent, et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri. Recherchez activement la paix avec tous, et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Soyez vigilants: que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du trouble, et beaucoup en seraient infectés.

Psaume : 102 (103), 1-2, 13-14, 17-18a

R/  L’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours.

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière.

Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile : Marc 6, 1-6

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient: « D’où cela lui vient-il ?  Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison.» Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

Prière sur les offrandes

Seigneur, nous te présentons ces offrandes en la fête de sainte Agathe : accueille-les avec autant de bienveillance que tu as accueilli son martyre. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 30, 17-18

« Je suis la vigne et vous êtes les sarments, dit le Seigneur. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit. »

Prière après la communion

Seigneur, tu as donné à la bienheureuse Agathe d’être comptée parmi les saintes du ciel, au double titre de vierge et de martyre ; par la force de cette communion, fais-nous sortir vainqueurs de toute épreuve pour obtenir un jour la gloire du Royaume. Par Jésus.

Méditation

Nos us et coutumes, notre culture ainsi que la familiarité d’avec les personnes peuvent devenir un énorme obstacle dans la réception de la vérité et la parole de Dieu qu’il nous transmette. Très souvent, on cesse de contempler la vérité ou la volonté de Dieu pour s’accrocher sur ce qui nous conforte de ne pas la recevoir. N’a-t-on souvent pas entendu dire qu’« un enfant ne raisonne pas ses parents » ? C’est la une façon de rejeter la vérité qui est le Christ lui-même. Il est vérité pérenne indépendamment de celui qui la porte. « N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? » Les auditeurs d’Evangelium pourraient dire « Nous écoutons ces lectures et médiations chaque année. Que sont-elles apportées de neuf ? » voilà un obstacle à la foi et à la conversion.

Mardi 4 Fevrier

Sainte veronique

Psautier: IV

Vert

Son nom, en grec, vera icona, veut dire « l’icône authentique ». Les Saintes Écritures évoquent le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la sainte Face. Plusieurs légendes sont à l’origine de ce récit.

Antienne d’ouverture : Ps 105, 47

Sauve-nous, Seigneur notre Dieu; rassemble tes enfants dispersés. Nous rendrons grâce à ton saint nom, nous te bénirons dans la joie.

Prière d’ouverture

Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t’adorer sans partage, et d’avoir pour tout homme une vraie charité. Par Jésus.

1ère lecture : He 12, 1-4

Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché.

Psaume : 21 (22), 26b- 27, 28.30, 31-32

R/ Ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent.

Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses. Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! »

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui. Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ; promis à la mort, ils plient en sa présence.

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir. On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son œuvre ! 

Acclamation

Alléluia, alléluia! Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies Alléluia. (Mt 8, 17)

Évangile : Mc 5, 21-43

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet: «Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait: «Qui a touché mes vêtements?» Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ? » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. La femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors: « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal.» Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci: «Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue: « Ne crains pas, crois seulement.» Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L’enfant n’est pas morte: elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : «Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

Prière sur les offrandes

Pour te servir, Seigneur, nous déposons nos offrandes sur ton autel : accueille-les avec indulgence, pour qu’elles deviennent le sacrement de notre salut. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 30, 17-18

Seigneur, que ton visage s’éclaire en faveur de tes fidèles. Sauve-nous dans ta bonté, ne déçois pas notre prière.

Prière après la communion

Nous avons été fortifiés, Seigneur, par le sacrement de notre Rédemption ; permets que cet aliment de salut éternel nous fasse progresser dans la vraie foi. Par Jésus.

Méditation

Jésus est approché par Jaïre qui sollicite l’aide pour la vie menacée de sa petite fille. Une autre vie est en danger, celle de la femme souffrant des pertes de sang. Elle vient à Jésus parce qu’elle croit en sa puissance. C’est aussi la foi qui pousse Jaïre vers Jésus. Les deux obtiennent des résultats extraordinaires.  Cher frère, la foi en Jésus est la réponse efficace que le chrétien est appelé à donner lorsqu’il rencontre des difficultés dans sa vie. La situation de la fille de Jaïre touche le fond car elle meurt alors que son cas avait déjà été présenté à Jésus. Ce fut une occasion pour le Christ de démontrer que la foi est plus puissante que la mort. Ainsi nous ne devons plus être affolés ni chercher des solutions ailleurs qu’en Jésus face aux tribulations qui sont inhérentes à notre vie humaine.

Lundi 3 Fevrier

Saint. blaise de sebaste,

eveque et martyr

Psautier: IV

Vert/Blanc/Rouge

Evêque de Sébaste, il naquit en Arménie et fut décapité pour la foi au Christ vers 316. Sa légende fit de lui un saint très populaire, spécialement invoqué pour les maux de gorge.

Antienne d’ouverture : Ps 105, 47

Sauve-nous, Seigneur notre Dieu; rassemble tes enfants dispersés. Nous rendrons grâce à ton saint nom, nous te bénirons dans la joie.

Prière d’ouverture

Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t’adorer sans partage, et d’avoir pour tout homme une vraie charité. Par Jésus.

1ère lecture : Hébreux 11, 32-40

Frères, sur la puissance de la foi, que dire encore ? Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire de Gédéon, Baraq, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes. Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. Ils ont fermé la gueule des lions, éteint la flamme des brasiers, échappé au tranchant de l’épée, retrouvé leurs forces après la maladie, montré du courage à la guerre, mis en fuite des armées étrangères. Des femmes dont les enfants étaient morts les ont retrouvés ressuscités. Mais certains autres ont été torturés et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée, car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection. D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet, des chaînes et de la prison. Ils furent lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d’épée. Ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités  – mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre. Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse. En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.

Psaume : 30 (31), 20, 21, 22, 23, 24

R/  Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur !

Qu’ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge.

Tu les caches au plus secret de ta face, loin des intrigues des hommes. Tu leur réserves un lieu sûr, loin des langues méchantes. Béni soit le Seigneur : son amour a fait pour moi des merveilles !

Et moi, dans mon trouble, je disais : « Je ne suis plus devant tes yeux. » Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi.

Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles: le Seigneur veille sur les siens ; mais il rétribue avec rigueur, qui se montre arrogant.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)

Évangile : Marc 5, 1-20

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! »  Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit: « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus: « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »  Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer.  Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.  Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.

Prière sur les offrandes

Pour te servir, Seigneur, nous déposons nos offrandes sur ton autel : accueille-les avec indulgence, pour qu’elles deviennent le sacrement de notre salut. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 30, 17-18

Seigneur, que ton visage s’éclaire en faveur de tes fidèles. Sauve-nous dans ta bonté, ne déçois pas notre prière.

Prière après la communion

Nous avons été fortifiés, Seigneur, par le sacrement de notre Rédemption ; permets que cet aliment de salut éternel nous fasse progresser dans la vraie foi. Par Jésus.

Méditation

Chacun de nous a certainement déjà fait l’expérience de l’abandon lorsqu’il est face à des difficultés. Face à un échec, ou face à la maladie beaucoup ont été surpris par la solitude et pourtant dans leurs beaux jours ils étaient entourés d’amis.  Cette marginalisation est davantage visible dans nos familles africaines contemporaines. Les vieilles personnes qui ont investi les énergies de la jeunesse pour prendre soin de leur progéniture se retrouvent abandonnées à elles-mêmes. Il est très facile d’abandonner un frère une sœur, un ami ou une connaissance quand ses difficultés s’amoncellent et perdurent. C’est ce que vit l’homme possédé par l’esprit impur de la page d’évangile.  Il habite désormais les tombeaux, la mort l’environne, il est tout seul. On l’avait souvent attaché sans succès. Les hommes l’ont abandonné car ils ont essayé de l’aider sans succès. C’est justement en ce moment que le Christ se fait présent pour le libérer. Il le rétablit dans sa dignité, il fait de lui une personne utile pour la société car il devient un évangélisateur. Que de situations dans nos vies suscite désespoir et solitude. Tournons-nous vers le Christ qui est notre espérance.

Dimanche 2 Fevrier

Presentation du seigneur au temple

Journee internationale de la vie consacree

Psautier: IV

Blanc

Antienne d’ouverture : Ps 47,10-11

Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton temple ; Sur toute la terre, ceux qui t’ont rencontré proclament ta louange : tu es toute justice.

Prière d’ouverture

Dieu éternel et tout-puissant, nous t’adressons cette humble prière : puisque ton Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter devant toi. Par Jésus.

1ère lecture : Malachie 3, 1-4

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient – dit le Seigneur de l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice. Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois.

Psaume : 23 (24), 7, 8, 9, 10

R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire.

Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !

Qui est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.

Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, Dieu de l’univers; c’est lui, le roi de gloire.

Deuxième Lecture Hb 2, 14-18

Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham. Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple. Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. Alléluia. (Lc 2, 32)

Évangile : Lc 2, 22-40

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Prière sur les offrandes

Accueille, Seigneur, avec bonté les dons de ton Église en fête: elle te les présente pour le sacrifice de ton Fils unique, puisque tu as voulu qu’il s’offre à toi comme l’Agneau sans tâche pour le salut du monde. Lui qui règne avec toi pour les siècles des siècles.

Antienne de la communion : Lc 2, 30

Nos yeux, Seigneur, ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples.

Prière après la communion

Par cette communion, Seigneur, prolonge en nous l’œuvre de ta grâce, toi qui as répondu à l’espérance de Siméon: tu n’as pas voulu qu’il meure avant d’avoir accueilli le Messie; puissions-nous aussi obtenir la vie éternelle, en allant à la rencontre du Christ. Lui qui règne avec toi pour les siècles des siècles.

Méditation

L’extrait de l’Evangile de Luc que nous venons d’écouter nous donne de comprendre par les mots de Syméon que celui qui contemple et fait l’expérience de Dieu, celui qui l’accueille ne saurait désirer autre chose que de demeurer auprès de lui. « Maintenant o maitre souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut ».  Voilà les parole d’un homme qui viens de saisir, toucher l’objet de son espérance, il vient d’atteindre le but de son attente, il éprouve ainsi l’indicible bonheur que Pierre a par la suite vécu lors de l’épisode de la transfiguration « il est bon que nous soyons, dressons trois tentes » dit-il au Seigneur après avoir contempler son visage. En effet il élabore un projet, celui de vivre tout près de lui. Nous qui par le baptême avons été consacrés au Seigneur, nous qui faisons l’expérience de sa présence dans l’eucharistie dans la vie sacerdotale ou celle consacrée avons-nous du zèle à aimer nos frères ? 

Samedi 1 Fevrier

Bienheureux philippe de jesus munarriz azcona, presbytre,

et compagnons, religieux et martyrs

 BVM

Psautier: III

Blanc/Rouge/Vert

Le bienheureux Philippe de Jésus Munárriz Azcona, supérieur du “Séminaire des Martyrs” de Barbastro et 183 membres de la Congrégation des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie (Clarétains) ont été martyrisés lors de la persécution religieuse contre l’Église au Mexique (1927) et en Espagne (1936-1939). Tous sont restés fidèles à leur vocation missionnaire et ont donné un témoignage clair de pardon à leurs bourreaux, d’amour du Cœur de Marie et de l’Église, de préoccupation pour les pauvres et de zèle missionnaire fervent.

Antienne d’ouverture : Ps 95, 1-6

Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière: La splendeur et l’éclat, la puissance et la beauté brillent dans son Temple saint!

Prière d’ouverture

Dieu éternel et tout-puissant, dirige notre vie selon ton amour, Afin qu’au nom de ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance. Par Jésus.

1ère lecture : Hébreux 11, 1-2.8-19

Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse, car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte. Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie. S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir. En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville. Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et entendu cette parole : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.

Cantique : Luc 1, 69-70, 71-72, 73-75

R/ Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple.

Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens:

Salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,

Serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. 

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle! Alléluia. (Jn 3, 16)

Évangile : Marc 4, 35-41

Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Prière sur les offrandes

Dans ta bonté, Seigneur, accepte notre offrande: Qu’elle soit sanctifiée et serve ainsi à notre salut. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 33, 6

Ensemble, approchez du Seigneur: resplendissez de sa lumière et sur votre visage il n’y aura plus d’ombre.

Prière après la communion

Permets, nous t’en prions, Dieu tout-puissant, qu’ayant reçu de toi la grâce d’une nouvelle vie, nous puissions nous en émerveiller toujours. Par Jésus.

Méditation

La participation à la mission du Christ a pour fondement la foi en celui qui est l’auteur de la mission. Sans la foi, nous ne saurions obéir à Jésus qui nous dit de quitter le lieu confortable ou nous avons acquis la reconnaissance l’honneur ou le profit pour plonger dans la nuit des difficultés de la vie. Passer à l’autre rive, c’est passer de la conception d’une vie chrétienne sans obstacle à la compréhension d’une véritable spiritualité de la croix. La nuit fait peur et la violente tempête qui provoque les vagues l’accentue, éveillant ainsi chez les disciples l’imminence du danger. Ils sont pourtant sur le chemin de la mission et avec l’auteur de la mission grâce à qui ils auront la vie sauve. En qui mettons-nous notre foi lorsque nous faisons face à des difficultés ou à des persécutions ? Est-ce en Jésus qui est toujours proche de nous.