Mardi 18 Fevrier

Sainte bernadette soubirous

Psautier: II

Vert

Pauvre et torturée par l’asthme, Bernadette (1844-1879) a quatorze ans quand, dans la grotte de Massabielle, à Lourdes, lui apparaît dix-huit fois celle qui se nommera : ‘’l’Immaculée Conception’’. ‘’ Si la sainte Vierge en avait trouvé une plus ignorante que moi, c’est elle qu’elle aurait choisi’’, dira Bernadette, devenue Sœur Marie Bernard en 1866 chez les Sœurs de la Charité de Nevers.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veut habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 6, 5-8 ; 7, 1-5.10

Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée. Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit : « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits.» Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur. Le Seigneur dit à Noé: « Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car j’ai vu qu’au sein de cette génération, devant moi, tu es juste. De tous les animaux purs, tu prendras sept mâles et sept femelles; des animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et une femelle ; et de même des oiseaux du ciel, sept mâles et sept femelles, pour que leur race continue à vivre à la surface de la terre. Encore sept jours, en effet, et je vais faire tomber la pluie sur la terre, pendant quarante jours et quarante nuits ; j’effacerai de la surface du sol tous les êtres que j’ai faits. » Noé fit tout ce que le Seigneur lui avait ordonné. Sept jours plus tard, les eaux du déluge étaient sur la terre.

Psaume : 29, 1-2, 3ac-4, 3b.9c-10

R/  Le Seigneur bénit son peuple en lui donnant la paix.

Rendez au Seigneur, vous, les dieux, rendez au Seigneur gloire et puissance.  Rendez au Seigneur la gloire de son nom, adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.

La voix du Seigneur domine les eaux, le Seigneur domine la masse des eaux. Voix du Seigneur dans sa force, voix du Seigneur qui éblouit.

Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre, Et tous dans son temple s’écrient : « Gloire ! » Au déluge le Seigneur a siégé ; il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile : Mc 8, 14-21

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation: « Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode! » Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez- vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent: « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple : ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel : Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

L’attachement aux plaisirs du monde obnubile les yeux des apôtres qui ne sont plus disposés à voir ce qui est l’essentiel de leur vie. Cet essentiel est portant la mais leur sens aiguisé au plaisirs restent fermés. Ils ont avec eux dans la barque le pain qui nourrit leur corps et ce pain est insuffisant il ne pourra suffire à tous. Mais ils ont également avec eux dans la barque le pain de vie Jésus Christ ; cela n’empêche pas que leur attention soit focalisée sur le pain éphémère. Jésus les blâme, il leur rappelle les signes qu’il a accompli pour susciter en eux la foi. Cette foi devrait les aider à agir différemment mais surtout à rester concentrer sur ce qui est essentiel. Il faut se poser cette question. Ce pourquoi vous vous battez contre les hommes vous conduit il vers la vie éternelle ?

Lundi 17 Fevrier

les sept saints fondateurs des servites

de marie

Psautier: II

Blanc

Vers 1233, sept marchands florentins renoncent à leur commerce et à leurs gains pour mener une autre recherche dans la solitude du Mont Senario. Ils vivent en communauté dans la pénitence et méditent la passion de Jésus et les douleurs de sa mère. Ainsi prend naissance l’ordre des « servites » ou « serviteurs de Marie », voué à la prédication et à l’enseignement.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Ceux dont le coeur est à Dieu chantent: « Tu es, Seigneur, mon héritage et ma part à la coupe; la part que j’ai reçue est la plus belle ».

Prière d’ouverture

Mets en nous Seigneur, cette piété qui portait les Fondateurs des Servites à aimer tendrement la mère de ton Fils et à faire avancer ton peuple vers toi. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 4, 1-15.25

L’homme s’unit à Ève, sa femme : elle devint enceinte, et elle mit au monde Caïn. Elle dit alors : « J’ai acquis un homme avec l’aide du Seigneur ! » Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn. Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre. Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre en offrande au Seigneur. De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs. Le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande, mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas. Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu. Le Seigneur dit à Caïn : « Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ? Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais si tu n’agis pas bien…, le péché est accroupi à ta porte. Il est à l’affût, mais tu dois le dominer. » Caïn dit à son frère Abel: « Sortons dans les champs. » Et, quand ils furent dans la campagne, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua. Le Seigneur dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Caïn répondit : « Je ne sais pas. Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » Le Seigneur reprit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi Maintenant donc, sois maudit et chassé loin de cette terre qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère, versé par ta main. Tu auras beau cultiver la terre, elle ne produira plus rien pour toi. Tu seras un errant, un vagabond sur la terre.» Alors Caïn dit au Seigneur : « Mon châtiment est trop lourd à porter ! Voici qu’aujourd’hui tu m’as chassé de cette terre. Je dois me cacher loin de toi, je serai un errant, un vagabond sur la terre, et le premier venu qui me trouvera me tuera. » Le Seigneur lui répondit: « Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois.» Et le Seigneur mit un signe sur Caïn pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait. Adam s’unit encore à sa femme, et elle mit au monde un fils. Elle lui donna le nom de Seth (ce qui veut dire : accordé), car elle dit : « Dieu m’a accordé une nouvelle descendance à la place d’Abel, tué par Caïn. »

Psaume : 49, 1.5a, 7ac- 8, 16bc- 17, 20-21abc

R/  Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce.

Le Dieu des dieux, le Seigneur, parle et convoque la terre du soleil levant jusqu’au soleil couchant : « Assemblez, devant moi, mes fidèles.

« Écoute, mon peuple, je parle. Moi, Dieu, je suis ton Dieu ! Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices; tes holocaustes sont toujours devant moi.

« Qu’as-tu à réciter mes lois, à garder mon alliance à la bouche, toi qui n’aimes pas les reproches et rejettes loin de toi mes paroles ?

« Tu t’assieds, tu diffames ton frère, tu flétris le fils de ta mère. Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ? Penses-tu que je suis comme toi ? »

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur. Personne ne va vers le Père sans passer par moi Alléluia.(Jn 14, 6)

Évangile : Mc 8, 11-13

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

Prière sur les offrandes

Dieu de grande bonté, en les Saints Fondateurs Des Servites, tu as détruit le vieil homme pour créér un homme nouveau à ton image ; accorde-nous d’etre renouvelés comme lui afin que nous puissions te plaire en t’offrannt ce sacrifice de pardon et de paix. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29

« Vraiment, dit le Seigneur, vous qui avew tout quitté pour me suivre vous recevrew le centuple, et vous aurew en héritage la vie éternelle. »

Prière après la communion

Déjà fortifiés par cette communion, nous te supplions encore, Seigneur notre Dieu : puissions-nous, à l’exemple des saint Fondateurs des Servites, ne jamais rechercher que toi et vivre dans ce monde en homme nouveaux. Par Jésus.

Méditation

Les pharisiens ont l’opportunité de parler à Jésus. Ils ne sont pas motivés par la foi mais ils nourrissent leur dialogue d’une volonté malsaine ? Ils le mettent à l’épreuve, ce qu’ils recherchent c’est un signe de Jésus et non pas Jésus lui-même. Ils veulent bénéficier de la grâce de Dieu sans être avec Dieu mieux encore ils sollicitent les signes de Dieu sans la foi en Dieu. De nos jours nous confondons la recherche des solutions à nos problèmes de santé à la foi en Dieu. Lorsque notre objectif n’est pas atteint il est une option, se désolidariser de l’Eglise et s’adonner à des rites traditionnels et au spiritisme. Puisse le Seigneur nous donner de chercher et aimer le Christ en vérité.

Dimanche 16 Fevrier

6eme dimanche du temps ordinaire

Sainte Julienne

Psautier: II

Vert 

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Jr 17, 5-8

Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.

Psaume : 1, 1-2, 3, 4.6 

R/           Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. (Ps 39, 5a)

Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira. Tel n’est pas le sort des méchants.

Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.    

2ème lecture : 1 Co 15, 12.16-20

Frères, nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ; et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus. Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

Acclamation

Alléluia, alléluia! Réjouissez-vous, tressaillez de joie, dit le Seigneur, car votre récompense est grande dans le ciel. Alléluia.(Lc 6, 23)

Évangile : Lc 6, 17.20-26

En ce temps-là, Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.»

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple : ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée.

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel : fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

Tout homme désire être heureux car Dieu nous a créé pour l’être. Mais ce Dieu nous montre les voies pour y parvenir « Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme”. Les pistes que trace saint Luc semblent défavoriser l’homme heureux ce qui pleurent, heureux les pauvres, heureux ceux qui ont faim. Ceci veut dire que le salut et le Bonheur ne sont pas tributaires de l’avoir, mais de la foi et de l’obéissance à Dieu. Il y a aussi un chemin pour être malheureux il est lié à l’avoir. Ceci ne veut ne voudrait pas dire que Dieu est contre l’avoir, mais nous devons travailler à ordonner notre avoir pour la vie éternelle. C’est cela être riche en vue de Dieu.

Samedi 15 Fevrier

Saint claude la colombiere

BVM

Psautier: I

Blanc/Vert 

Jésuite, ce confesseur de sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial est convaincu de l’authenticité des apparitions et des confidences dont elle est l’objet, et il en rédige le récit. Après un séjour en Grande-Bretagne au cours duquel, jeté en prison lors de la vague de persécutions anticatholiques de 1678, il perd la santé, il revient à Paray-le-Monial d’où il est rappelé à Dieu.

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous: adorons le Seigneur qui nous a faits: oui, il est notre Dieu.

Prière d’ouverture

Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille; Et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 3, 9-24

Quand l’homme eut désobéi à Dieu, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. » Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. » Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. » Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. » Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger: maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie. De lui -même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs. C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. » L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit. Puis le Seigneur Dieu déclara : « Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance du bien et du mal ! Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement ! » Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré. Il expulsa l’homme, et il posta, à l’orient du jardin d’Éden, les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant, pour garder l’accès de l’arbre de vie.

Psaume : 90, 2, 3-4, 5-6, 12-13

R/  D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge.

Avant que naissent les montagnes, que tu enfantes la terre et le monde, de toujours à toujours, toi, tu es Dieu.

Tu fais retourner l’homme à la poussière; tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! » À tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ; dès le matin, c’est une herbe changeante : elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours: que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu Alléluia. (Mt 4, 4b)

Évangile : Mc 8, 1-10

En ces jours-là, comme il y avait une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra- t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ?» Ils lui dirent: « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient: cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces: Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 106, 8-9

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe: Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation

Le salut que Dieu apporte aux hommes ne peut être réduit à nos âmes. Dieu a du souci pour l’âme mais aussi pour le corps. Cette compassion l’amène à prêter un regard attentif sur les besoins de l’homme la faim, la soif, la souffrance, la maladie, la peur. A chaque situation de la vie de l’homme le seigneur voudrait donner une réponse durable et salutaire. : « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin ». Sommes-nous encore capables de partager de notre pain avec nos frères qui ont faim et notre eau avec nos frères qui ont soif ? Au lieu de s’accaparer de ce qui appartient à tous et ne rechercher que notre propre bien nous sommes conviés à souscrire à la compassion du Seigneur pour tous ceux qui sont faibles.

Vendredi 14 Fevrier

Saints cyrille, Moine

Methode, Eveque

Psautier: I

Blanc

Natifs de Thessalonique, Méthode, un ancien fonctionnaire impérial, et son jeune frère Constantin, le futur Cyrille, s’étaient faits moines avant d’être envoyés par Byzance auprès des peuples slaves. Pour ceux-ci, ils traduisirent en slavon la Bible et les livres liturgiques, et inventèrent à cet effet l’alphabet dit ‘’cyrillique’’. Ils se heurtèrent à l’opposition de missionnaires de rite latin qui les dénoncèrent au pape à cause de leur emploi de la langue vivante.

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7 1

Fêtons les amis de Dieu, saint Cyrille et saint Méthode : la gloire des deux frères fut de proclamer la vérité reçue du Seigneur.

Prière d’ouverture

Dieu qui as conduit les peuples slaves à la lumière, grâce aux deux frères saints Cyrille et Méthode, ouvre nos cœurs à l’intelligence de ta Parole : fais de nous un peuple de croyants uni dans la vraie foi et dans un témoignage authentique. Par Jésus Christ.

1ère lecture :  Gn 3, 1-8

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits.

Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” » La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” » Le serpent dit à la femme : « Pas du tout! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes. Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.

Psaume : 32, 1-2, 5cdef, 6-7

R/  Heureux l’homme dont la faute est enlevée !

Heureux l’homme dont la faute est enlevée, et le péché remis! Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense, dont l’esprit est sans fraude !

J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. » Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute.

Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives ; même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre. Tu es un refuge pour moi, mon abri dans la détresse ; de chants de délivrance, tu m’as entouré.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Seigneur, ouvre notre cœur pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils Alléluia. (cf. Ac 16, 14b)

Évangile : Mc 7, 31-37

En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets.

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces: Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe: Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation

Les miracles que le Christ accomplis ne vise pas à le rendre populaire et encore moins à faire de lui un héros. Les paroles de Jésus comme les signes qu’il accomplit veulent conduire les incroyants à avoir la foi en Dieu d’où l’interdiction de dire ses exploits au monde. Jésus veut agir en secret mais agir en vérité. Ainsi la foi nous exige d’être des missionnaires, c’est-à-dire à proclamer les merveilles de Dieu. A quoi servirait la langue de cet homme sourd et muet si elle ne sert pas à proclamer les merveilles de Dieu qui lui a rendu la parole. Ta langue est-elle au service de Dieu ? Lui qui te donne la parole chaque jour.

Jeudi 13 Fevrier

Bienheureuse beatrice

Psautier: I

Vert

Née dans le Dauphiné, Béatrice entra à la Chartreuse de Parménie puis fonda la chartreuse d’Eymeux où elle mourut en 1303.

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous : adorons le Seigneur qui nous a faits : oui, il est notre Dieu.

Prière d’ouverture

Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille; Et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 2, 18-25

Lecture du livre de la Genèse Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun. L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors: « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. » À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus, et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.

Psaume : 127 (128), 1-2, 3, 4-5

R/ Heureux qui craint le Seigneur !

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Accueillez dans la douceur la Parole semée en nous : c’est elle qui peut vous sauver.  Alléluia. (cf. Jc 1, 21bc)

Évangile : Mc 7, 24-30

En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait: « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit: « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces: Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 106, 8-9

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe: Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation

En faisant une lecture superficielle de l’extrait de l’Evangile de ce jour on pourrait très vite conclure que Jésus discrimine la femme syro phénicienne d’une part et que d’autre part il l’insulte : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » En réalité la réponse de la femme qui fait exaucer sa demande de guérison de sa fille révèle l’enseignement dont est porteur ce passage de l’Evangile de Marc, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants. Nous avons tous observé ou connu le lien d’amour qui unit en général les petits chiens à leur maitre. C’est une relation d’amitié. Là où le maitre est le petit chien est à ses pieds car il est cajolé, il est protégé par son maitre et il lui est soumis. Tel est le cheminement auquel notre foi nous pousse. Ne pas douter de l’amour de Dieu envers nous et lui obéir est la porte ouverte vers le ciel.