Dimanche 23 Fevrier

7eme dimanche du temps ordinaire

Saint polycarpe, eveque et martyr

Psautier:  III

Vert

Antienne d’ouverture : Ps 12, 6

Seigneur, je suis sûr de ton amour : mon cœur est dans la joie, car tu me sauves; je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait.

Prière d’ouverture

Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels. Par Jésus Christ.

1ère lecture : 1 S 26, 2.7-9.12-13.22-23

En ces jours-là, Saül se mit en route, il descendit vers le désert de Zif avec trois mille hommes, l’élite d’Israël, pour y traquer David. David et Abishaï arrivèrent de nuit, près de la troupe. Or, Saül était couché, endormi, au milieu du camp, sa lance plantée en terre près de sa tête ; Abner et ses hommes étaient couchés autour de lui. Alors Abishaï dit à David : « Aujourd’hui Dieu a livré ton ennemi entre tes mains. Laisse-moi donc le clouer à terre avec sa propre lance, d’un seul coup, et je n’aurai pas à m’y reprendre à deux fois. » Mais David dit à Abishaï : « Ne le tue pas ! Qui pourrait demeurer impuni après avoir porté la main sur celui qui a reçu l’onction du Seigneur ? » David prit la lance et la gourde d’eau qui étaient près de la tête de Saül, et ils s’en allèrent. Personne ne vit rien, personne ne le sut, personne ne s’éveilla : ils dormaient tous, car le Seigneur avait fait tomber sur eux un sommeil mystérieux. David passa sur l’autre versant de la montagne et s’arrêta sur le sommet, au loin, à bonne distance. Il appela Saül et lui cria : « Voici la lance du roi. Qu’un jeune garçon traverse et vienne la prendre ! Le Seigneur rendra à chacun selon sa justice et sa fidélité. Aujourd’hui, le Seigneur t’avait livré entre mes mains, mais je n’ai pas voulu porter la main sur le messie du Seigneur. »

Psaume : 102 (103), 1-2, 3-4, 8.10, 12-13

R/            Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ; comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! 

2ème lecture : 1 Co 15, 45-49

Frères, l’Écriture dit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie. Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel. Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel. Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel.

Acclamation

Alléluia, alléluia! Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.  Alléluia.(cf. Jn 13, 34)

Évangile : Lc 6, 27-38

En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » 

Prière sur les offrandes

En célébrant avec respect tes mystères, Seigneur, nous te supplions humblement : que les dons offerts pour te glorifier servent à notre salut. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 9, 2-3

De toute mon âme, Seigneur, je rendrai grâce en proclamant tes innombrables merveilles ; j’exulterai, je danserai auprès de toi, je fêterai ton nom, Dieu très-haut.

Prière après la communion

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, donne-nous de recueillir tous les fruits de salut dont ces mystères sont déjà la promesse et le gage. Par Jésus.

Méditation

Aimer ceux qui vous aiment et pardonner ceux qui vous pardonnent a certainement un mérite. Mais le chrétien doit être un expert en amour, c’est-à-dire qu’il ne doit pas se contenter du minimum mais doit aller au-delà de ce qui est demander. Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Cette recommandation de Jésus d’aimer les ennemis exige au chrétien de passer de la dimension charnelle de l’amour à une dimension véritablement spirituelle. Ne plus aimer parce que nous sommes d’une même famille ou d’un même pays. Ne plus aimer tout simplement parce que nous partageons les mêmes points de vue mais aimer tout simplement pour Dieu. L’amour de Dieu n’exclut personne, il s’étend jusqu’aux ennemis.

Samedi 22 Fevrier

chaire de saint pierre

fête

BVM

Psautier: II

Blanc

Pierre et ses successeurs ont à veiller à l’unité de l’Eglise. Le moyen fondamental, pour y parvenir, est de prêcher l’Evangile et de nourrir la foi dans le mystère du Christ. Chaire de Saint Pierre est le symbole de cette mission doctrinale. Elle n’est pas le trône d’un prince de ce monde, mais la place de celui qui, au nom de l’unique Pasteur, veille à ce que tous les croyants soient nourris de la Parole de vérité par leurs pasteurs. Cette Chaire évoque la solidité d’une foi qui est source de témoignage.

Antienne d’ouverture : Lc 22, 32

Le Seigneur Jésus dit à Pierre : « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »

Prière d’ouverture

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant : fais que rien ne parvienne à nous ébranler, puisque la pierre sur laquelle tu nous as fondés, c’est la foi de l’Apôtre saint Pierre. Par Jésus Christ.

1ère lecture : 1 P 5, 1-4

Bien-aimés, les anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.

Psaume : Ps 22 (23), 1-2b, 2c-3, 4, 5, 6

R/           Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. (cf. Ps 22, 1)

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. 

Acclamation

Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi!  Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ;et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.  Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi !   (Mt 16, 18)

Évangile : Mt 16, 13-19

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » – Acclamons la Parole de Dieu.  

Prière sur les offrandes

Daigne accepter, Seigneur, l’offrande et la prière de ton Église : elle tient de l’enseignement de Pierre une foi inébranlable ; permets qu’en demeurant sous sa conduite elle parvienne à l’héritage éternel. Par Jésus.

Antienne de la communion : Mt 16, 16. 18

Pierre dit à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Jésus lui répondit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »

Prière après la communion

Tu nous as fortifiés, Seigneur notre Dieu, en cette fête du bienheureux Apôtre Pierre par la communion au corps et au sang du Christ ; que cet échange où s’accomplit notre salut soit pour nous le sacrement d’unité et de paix. Par Jésus.

Méditation

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » cette réponse de Pierre définit l’identité de Jésus. Elle est en réalité la profession de foi de l’Eglise. Christ qui est le fondement de notre foi est le Seigneur, il est le fils du Dieu vivant. C’est cette foi qui est transmise par les apôtres et leurs successeurs les évêques au fil de l’histoire de l’Eglise. Pierre est ainsi l’élève, le disciple qui connait et comprend son maitre. Ce maitre dans les Evangile lui donne une mission, il lui donne les clefs du royaume. Il n’y a donc pas de mission reçue du Seigneur si notre cœur n’est pas disposé à le chercher et à le connaitre. Que Dieu nous donne la grâce de faire l’expérience du Christ et de développer l’intimité avec lui.

Vendred 21 Fevrier

Saint pierre damien, Eveque et docteur de l’Eglise

Psautier: II

Vert

Pierre Damien est un saint austère, extrêmement exigeant pour lui-même et pour les autres. Né à Ravenne en 1007, il fut élevé par son frère Damien, dont il prit le nom. A vingt-huit ans, il entra à l’ermitage de Fonte Avellana. Il renonça à tout, sauf à l’art de bien écrire. Ses talents de pamphlétaire lui furent utiles pour animer la réforme du clergé, des monastères et des laïcs. Dans les diverses missions que lui confia le pape, ce moine montra la vigueur intransigeante d’un prophète.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 11, 1-9

Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots. Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient, les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie, et s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! » Les briques leur servaient de pierres, et le bitume, de mortier. Ils dirent : « Allons ! bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. » Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront. Allons! descendons, et là, embrouillons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. » De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre. Ils cessèrent donc de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre ; et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre.

Psaume : 33, 10-11, 12-13, 14-15

R/ Heureux le peuple que le Seigneur s’est choisi pour domaine.

Le Seigneur a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples. Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes.

Du lieu qu’il habite, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions. 

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Je vous appelle mes amis, dit le Seigneur, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Alléluia. (Jn 15, 15b)

Évangile : Mc 8, 34-9, 1

En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner en échange de sa vie ? Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. » Et il leur disait : « Amen, je vous le dis: parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple : ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée.

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel : Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

Marcher à la suite de Jésus c’est être son disciple. Il nous rappelle que le signe qui montre que nous sommes des chrétiens c’est la croix que nous acceptons de porter au quotidien car c’est par elle que nous avons été sauvés. La vie chrétienne n’appartient pas aux hommes qui fuient la souffrance ou qui faiblissent devant les contrariétés inhérentes à la vie humaine. Le Christ nous enseigne que nos souffrances nos douleurs doivent être interprétées dans une perspective rédemptrice car c’est en prenant sur lui nos douleurs que lui le Christ à apporter la victoire au monde sur le bois de la croix. Nous prions ainsi pour tous ceux qui connaissent la souffrance et la maladie pour que jamais leur foi ne défaille.

Jeudi 20 Fevrier

Sainte aimee

Psautier: II

Vert

Elle semble avoir été très mondaine jusqu’au jour où, visitant sa tante, sainte Claire, au couvent de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse. A partir de ce moment, elle pratiqua l’austérité au point que ses jours en furent abrégés. Elle mourut en 1252.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 9, 1-13

Dieu bénit Noé et ses fils. Il leur dit: « Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre. Vous serez la crainte et la terreur de tous les animaux de la terre, de tous les oiseaux du ciel, de tout ce qui va et vient sur le sol, et de tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains. Tout ce qui va et vient, tout ce qui vit sera votre nourriture ; comme je vous avais donné l’herbe verte, je vous donne tout cela. Mais, avec la chair, vous ne mangerez pas le principe de vie, c’est-à-dire le sang. Quant au sang, votre principe de vie, j’en demanderai compte à tout animal et j’en demanderai compte à tout homme ; à chacun, je demanderai compte de la vie de l’homme, son frère. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. Car Dieu a fait l’homme à son image. Et vous, soyez féconds, multipliez-vous, devenez très nombreux sur la terre ; oui, multipliez-vous! » Dieu dit encore à Noé et à ses fils : « Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche. Oui, j’établis mon alliance avec vous: aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. » Dieu dit encore : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais : je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre. »

Psaume : 102, 16-18, 19-21, 22-23.29

R/ Du ciel, le Seigneur regarde la terre.

Les nations craindront le nom du Seigneur, et tous les rois de la terre, sa gloire : quand le Seigneur rebâtira Sion, quand il apparaîtra dans sa gloire, il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l’âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu : « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché; du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. »

On publiera dans Sion le nom du Seigneur et sa louange dans tout Jérusalem, au rassemblement des royaumes et des peuples qui viendront servir le Seigneur. Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour, et devant toi se maintiendra leur descendance. 

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie. Tu as les paroles de la vie éternelle. Alléluia. (cf. Jn 6, 63c.68c)

Évangile : Mc 8, 27-33

En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ?» Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste; pour d’autres, Élie; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait: « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes.

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple: ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée.

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel: Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

Il est bénéfique de faire sois même l’expérience de Dieu que de laisser les autres nous en faire écho. La pédagogie de Jésus dans l’Evangile de ce jour le démontre à suffisance. Il y a d’une part ce que les autres pensent et disent de lui et ce que toi personnellement dis de lui. La détermination de l’identité de Jésus est en réalité la maturité de la foi chez le croyant car seul quand nous pouvons dire qui est le Christ pour nous alors commence notre profession de foi véritablement. Alors qui est Jésus pour toi ?

Mercredi 19 Fevrier

Saint gabin de rome

Psautier: II

Vert

Selon une version, frère du Pape saint Caïus et père de sainte Suzanne, il fut longtemps détenu en prison et y mourut pour la foi sous l’empereur Dioclétien. Une autre version fait de lui un prêtre romain qui ne connut pas le martyre, mais qui eut un renom de sainteté parce qu’il fut enterré dans la basilique de sainte Suzanne à Rome, honneur qui lui valut en même temps d’entrer dans le martyrologe

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 8, 6-13.20-22

Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite, et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec. Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol. La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche. Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre. Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui. C’est en l’an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier jour du mois, que les eaux s’étaient retirées, laissant la terre à sec. Noé enleva le toit de l’arche, et regarda : et voici que la surface du sol était sèche. Noé bâtit un autel au Seigneur ; il prit, parmi tous les animaux purs et tous les oiseaux purs, des victimes qu’il offrit en holocauste sur l’autel. Le Seigneur respira l’agréable odeur, et il se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »

Psaume : 116, 12-13, 14-15, 18-19

R/  Seigneur, je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce.

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !

Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! 

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur, pour que nous percevions l’espérance que donne son appel. Alléluia. (cf. Ep 1, 17-18)

Évangile : Mc 8, 22-26

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait: « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher.» Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant: « Ne rentre même pas dans le village. »

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple: ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée.

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel: Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

« J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher ». Voici l’illusion que développe le regard d’un homme malade. Il a fallu que Jésus lui imposa les mains et il s’en trouva guéri.  Nous sommes malades à chaque fois que notre regard manque de justesse sur l’image que nous avons de nos frères. Une image qui tant à dégrader leur image et à leur nier l’égale dignité qui relève de la nature humaine. Quel regard posons-nous sur les hommes qui nous ont fait du tort ? sommes-nous prêts à convertir ce regard pour les considérer non pas comme des arbres mais comme des hommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu lui-même ?

Mardi 18 Fevrier

Sainte bernadette soubirous

Psautier: II

Vert

Pauvre et torturée par l’asthme, Bernadette (1844-1879) a quatorze ans quand, dans la grotte de Massabielle, à Lourdes, lui apparaît dix-huit fois celle qui se nommera : ‘’l’Immaculée Conception’’. ‘’ Si la sainte Vierge en avait trouvé une plus ignorante que moi, c’est elle qu’elle aurait choisi’’, dira Bernadette, devenue Sœur Marie Bernard en 1866 chez les Sœurs de la Charité de Nevers.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veut habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 6, 5-8 ; 7, 1-5.10

Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée. Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit : « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits.» Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur. Le Seigneur dit à Noé: « Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car j’ai vu qu’au sein de cette génération, devant moi, tu es juste. De tous les animaux purs, tu prendras sept mâles et sept femelles; des animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et une femelle ; et de même des oiseaux du ciel, sept mâles et sept femelles, pour que leur race continue à vivre à la surface de la terre. Encore sept jours, en effet, et je vais faire tomber la pluie sur la terre, pendant quarante jours et quarante nuits ; j’effacerai de la surface du sol tous les êtres que j’ai faits. » Noé fit tout ce que le Seigneur lui avait ordonné. Sept jours plus tard, les eaux du déluge étaient sur la terre.

Psaume : 29, 1-2, 3ac-4, 3b.9c-10

R/  Le Seigneur bénit son peuple en lui donnant la paix.

Rendez au Seigneur, vous, les dieux, rendez au Seigneur gloire et puissance.  Rendez au Seigneur la gloire de son nom, adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.

La voix du Seigneur domine les eaux, le Seigneur domine la masse des eaux. Voix du Seigneur dans sa force, voix du Seigneur qui éblouit.

Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre, Et tous dans son temple s’écrient : « Gloire ! » Au déluge le Seigneur a siégé ; il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile : Mc 8, 14-21

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation: « Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode! » Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez- vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent: « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple : ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel : Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

L’attachement aux plaisirs du monde obnubile les yeux des apôtres qui ne sont plus disposés à voir ce qui est l’essentiel de leur vie. Cet essentiel est portant la mais leur sens aiguisé au plaisirs restent fermés. Ils ont avec eux dans la barque le pain qui nourrit leur corps et ce pain est insuffisant il ne pourra suffire à tous. Mais ils ont également avec eux dans la barque le pain de vie Jésus Christ ; cela n’empêche pas que leur attention soit focalisée sur le pain éphémère. Jésus les blâme, il leur rappelle les signes qu’il a accompli pour susciter en eux la foi. Cette foi devrait les aider à agir différemment mais surtout à rester concentrer sur ce qui est essentiel. Il faut se poser cette question. Ce pourquoi vous vous battez contre les hommes vous conduit il vers la vie éternelle ?