Mercredi 07 decembre 2022

 

St. Ambroise, évêque et docteur de l’Eglise (340-397)

Haut fonctionnaire romain, né à Trèves vers 340, Ambroise est un homme estimé de tous. Le 7 décembre 374 à Milan, alors qu’il vient s’assurer que l’élection épiscopale se déroule sans trouble, ce chrétien, quoique catéchumène, ententd la foule reprendre, unanime, le cri lancé par un enfant :’’Ambroise évêque’’. La ‘’vocation’’, c’est aussi l’appel lancé par le peuple de Dieu.

 

 

Antienne d’ouverture : I S 2, 35

Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Je me susciterai un prêtre fidèle, qui agira selon mon cœur et mon désir ».

 

Prière d’ouverture

Seigneur, tu as fait de saint Ambroise un docteur de la foi catholique et un courageux successeur des Apôtres ; suscite en ton Église des hommes selon ton cœur, capables de la gouverner avec force et sagesse. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : Is 40, 25-31

À qui donc pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? dit le Dieu Saint. Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l’armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance qu’il n’en manque pas une. Pourquoi parles-tu ainsi, Jacob ? Israël, pourquoi affirmes-tu : « Mon chemin est caché à mon Dieu, le Seigneur néglige mon bon droit » ? Tu ne le sais donc pas, tu ne l’as pas appris ? Le Seigneur est le Dieu éternel, c’est lui qui crée la terre entière, il ne faiblit pas, il ne se lasse pas. Son intelligence est insondable. Il rend des forces à l’homme épuisé, il développe la vigueur de celui qui est faible. Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s’effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer.

 

Psaume : 102, 1-2, 3-4, 8.10

R/ Bénis le Seigneur, ô mon âme !

 

  1. Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !
  2. Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.
  3. Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui seront prêts à partir à sa rencontre ! Alléluia.

 

Évangile : Mt 11, 28-30

En ce temps-là, Jésus prit la parole: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger ».

 

Prière sur les offrandes

Que ton Esprit, Seigneur notre Dieu, nous donne, dans cette eucharistie, la lumière de la foi qui éclairait saint Ambroise quand il annonçait ta gloire à son peuple. Par Jésus.

 

Antienne de la communion : Jn 10, 11

Le bon pasteur, le vrai berger, donne sa vie pour ses brebis.

 

Prière après la communion

Puisque tu nous as réconfortés, Seigneur, par cette communion, fais-nous si bien profiter des leçons de saint Ambroise que notre énergie à suivre tes chemins nous prépare aux joies du festin éternel. Par Jésus.

 

 

Méditation

Aujourd’hui, le Christ invite les pauvres et les petits à venir à lui. Ils portent sur eux des lourds fardeaux des exclusions, des silences imposés, des stigmatisations (à cause de leurs péchés ou de leur appartenance à la classe méprisée). Ce sont eux qui ont ouvert leur cœur à l’évangile. Ils sont nombreux des hommes et de femmes qui ploient sous le poids des fardeaux, qui sont écrasés par les souffrances physiques, morales ou spirituelles. Aucun de nous n’en est épargné d’une manière ou d’une autre. Le Christ nous invite à décharger sur lui nos fardeaux. Sur la croix Il s’est chargé de nos péchés pour obtenir notre libération. Il nous propose de porter le joug de l’évangile par ses exigences, son intransigeance, mais un joug qui allège, qui libère, qui soulage. Comment porter le joug de l’évangile ? En devenant disciple du Christ, autrement dit, en nous mettant à son école pour apprendre de lui la douceur et l’humilité du cœur. Ceci sous-entend que la plupart de nos malheurs proviennent de la dureté du cœur et de l’orgueil. Ce sont ces vices qui rendent rugueux nos sentiers et qui nous privent de la paix du cœur qui est la vraie paix.