13
septembre
Saint Jean Chrysostome, évêque et docteur de l’Eglise
Blanc
Jean (vers 349-407) veut d’abord être moine. Prêtre à Antioche, il y révèle ses dons de prédicateur, qui le font surnommer ‘’bouche d’or’’ (Chrysostome). Dans ce foyer important de la pensée chrétienne, il compose une œuvre théologique et exégétique où il met en lumière le sens littéral de l’Ecriture. Devenu patriarche de Constantinople en 398, il s’attire par sa fermeté pastorale, la haine de l’impératrice Eudoxie et de la cour dont il dénonce la corruption. Exilé par deux fois, il meurt d’épuisement, ayant partagé les souffrances du Christ dont il n’avait cessé d’annoncer l’Evangile. Il est le patron des orateurs chrétiens.
Antienne d’ouverture : Si 36, 18
Donne la paix, Seigneur, à ceux qui t’espèrent: ne fais pas mentir les paroles de tes prophètes. Exauce la prière de ton peuple.
Prière d’ouverture
Dieu créateur et maître de toutes choses, regarde-nous. Et pour que nous ressentions l’effet de ton amour, accorde-nous de te servir avec un cœur sans partage. Par Jésus Christ.
Première lecture : 1 Timothée 2, 1-8
Bien-aimé, j’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. En effet, il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes :un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. Aux temps fixés, il a rendu ce témoignage, pour lequel j’ai reçu la charge de messager et d’apôtre– je dis vrai, je ne mens pas –moi qui enseigne aux nations la foi et la vérité. Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prienten élevant les mains, saintement, sans colère ni dispute.
Psaume : Ps 27 (28), 1ab.2, 7, 8-9
Béni soit le Seigneur qui entend la voix de ma prière ! (27, 6)
1. Seigneur, mon rocher, c’est toi que j’appelle : ne reste pas sans me répondre, Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi, quand j’élève les mains vers le Saint des Saints !
2. Le Segneur est ma force et mon rempart ; à lui, mon cœur fait confiance : il m’a guéri, ma chair a refleuri, mes chants lui rendent grâce.
3. Le Seigneur est la force de son peuple, le refuge et le salut de son messie. Sauve ton peuple, bénis ton héritage, veille sur lui, porte-le toujours.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Alléluia. (Jn 3, 16)
Évangile : Luc 7, 1-10
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ;or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment :« Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation: c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire :« Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ;à l’un, je dis : “Va”, et il va ;à un autre : “Viens”, et il vient ;et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. Dieu.
Prière sur les offrandes
Sois favorable à nos prières, Seigneur, et reçois avec bonté nos offrandes. Que les dons apportés par chacun à la gloire de ton nom servent au salut de tous. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 35, 8
Qu’il est précieux, ton amour, ô mon Dieu! En lui s’abritent les hommes.
Prière après la communion
Que la grâce de cette communion, Seigneur, saisisse nos esprits et nos corps, Afin que son influence, et non pas notre sentiment, domine toujours en nous. Par Jésus.
Méditation
L’invitation de saint Paul à Timothée, à propos des prières pour les autorités, sort de nos habitudes spirituelles. Nos autorités étatiques sont généralement criblées de critiques frustrantes et destructives. Il nous arrive rarement de rendre grâce à Dieu pour les changements positifs qu’ils apportent à la vie et aux activités des populations. Combien de fois avons-nous confié leurs projets et leur vie à Dieu ? Nous faisons tous l’expérience des difficultés que l’on rencontre dans la gestion d’une famille ou d’une institution privée ou publique. Combien plus pour la gestion de tout un Etat ! L’appel de saint Paul requiert donc une grande importance : nous avons tous intérêt à prier pour ceux que nous avons élus ou qui ont été nommés, pour que le Seigneur leur accorde la lumière nécessaire en vue d’œuvrer dans la justice, la vérité et la paix.