Sainte Bibiane
Violet
Elle fut condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution où elle resta inébranlable dans sa foi et sa virginité. Pour avoir ainsi résisté, on la fit attacher à une colonne pour être battue à mort. C’était en 363.
Antienne d’ouverture : Jr 31, 10 ; Is 55, 4
Ecoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux terres lointaines : voici notre Sauveur qui vient, ne craignez pas.
Prière d’ouverture
Accorde-nous, Seigneur, d’attendre sans faiblir la venue de ton Fils, pour qu’au jour où il viendra frapper à notre porte, il nous trouve vigilants dans la prière, heureux de chanter sa louange. Lui qui.
1ère lecture : Is 2, 1-5
Parole d’Isaïe, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle, afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion,
et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations
et l’arbitre de peuples nombreux.
De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation
ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.
Psaume : Ps 121, 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9
R/ Dans la joie, nous irons à la maison du Seigneur.
Quelle joie quand on m’a dit: « Nous irons à la maison du Seigneur!» maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. Là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! » À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Viens, Seigneur, notre Dieu, délivre-nous. Montre-nous ton visage et nous serons sauvés. Alléluia. (cf. Ps 79, 4)
Évangile : Mt 8, 5-11
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé,
et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre: “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. »
Prière sur les offrandes
Seigneur, nous ne pourrons jamais t’offrir que les biens venus de toi: accepte ceux que nous t’apportons; Et puisque c’est toi qui nous donnes maintenant de célébrer l’eucharistie, fais qu’elle soit pour nous le gage du salut éternel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Antienne de communion : cf. Ps 105, 4-5
Viens, Seigneur, nous visiter dans la paix ; en ta présence nous goûterons la joie.
Prière après la communion
Fais fructifier en nous, Seigneur, l’eucharistie qui nous a rassemblés: C’est par elle que tu formes dès maintenant, à travers la vie de ce monde, l’amour dont nous t’aimerons éternellement. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Méditation
Celui qui va venir ne décevra-t-il pas notre attente ? L’histoire du centurion romain vient nous rassurer. Celui qui vient, c’est un « sauveur ». C’est ce que signifie son nom : Jésus. C’est la raison de sa venue parmi nous, de son Incarnation. Le centurion n’a pas demandé explicitement la guérison de son serviteur. Il s’est contenté de laisser jaillir un appel de détresse, de confiance aussi. Jésus ne peut rester insensible. Aussitôt, il décide tout haut : je vais aller le guérir. Mais le centurion réagit dans un beau sentiment de respect, dans la conscience de son indignité : « je ne suis pas digne de… » ! Respect et humilité de ce païen, tellement beau que l’Église nous fait reprendre le cri de son cœur au moment de la communion. Jésus n’a pas besoin de parler. Par tout son être, il est « le Verbe ». Une parole unique qui contient en elle toute tendresse, patience et guérison. Une seule réponse possible : la foi. Comme le centurion, nous sommes invités à prendre place au festin du Royaume : une invitation qui mérite d’être prise au sérieux !