31ème Dimanche du temps ordinaire
Psautier iii
Saint Martin de Porrès,
Religieux
VERT
Antienne d’ouverture : Ps 37, 22-23
Ne m’abandonne pas, Seigneur, mon Dieu, ne reste pas loin de moi. Hâte-toi de venir à mon aide, toi, ma force et mon salut.
Prière d’ouverture
Dieu de puissance et de miséricorde, c’est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir. Accorde-nous de progresser sans que rien nous arrête vers les biens que tu promets. Par Jésus.
1ère lecture : Deutéronome 6, 2-6
Moïse dit au peuple : « Si vous craignez l’Éternel, votre Dieu, tous les jours de votre vie, et si vous gardez toutes ses lois et tous ses commandements que je vous impose, vous aurez une longue vie. , toi et ton fils et ton petit-fils. Écoute donc, Israël, garde et observe ce qui te fera prospérer et te fera grandir, comme l’Éternel, le Dieu de tes pères, te l’a promis, te donnant un pays où coulent le lait et le miel. « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force. Que ces paroles que je t’exhorte aujourd’hui soient écrites dans ton cœur.
Psaume : 17 (18), 2-4,47,51
R/ Je t’aime, Seigneur, ma force.
Je t’aime, Seigneur, ma force, mon rocher, ma forteresse, mon sauveur. Mon Dieu est le rocher où je me réfugie ; mon bouclier, ma puissante aide, ma forteresse. Le Seigneur est digne de toutes les louanges, quand j’appelle, je suis sauvé de mes ennemis.
Longue vie au Seigneur, mon rocher ! Loué soit le Dieu qui me sauve, Il a donné de grandes victoires à son roi et montré son amour pour son oint.
2ème lecture : Hébreux 7, 23-28
Frères, dans l’ancienne Alliance,
un grand nombre de prêtres se sont succédé parce que la mort les empêchait de rester en fonction. Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité, possède un sacerdoce qui ne passe pas. C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait: saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux. Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même. La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection.
Acclamation : cf. Jn 6, 63, 68
Alléluia. Alléluia. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui. Alléluia.
Évangile : Marc 12, 28-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit:
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Prière sur les offrandes
Seigneur, que cette eucharistie soit pour toi une offrande pure, et pour nous, le don généreux de ta miséricorde. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 15,11
Tu m’as montré, Seigneur, la route de la vie, tu m’as rempli de joie par ta présence.
Prière après la communion
De plus en plus, Seigneur, exerce en nous ta puissance : afin que, fortifiés par tes sacrements, nous devenions capables, avec ta grâce, d’entrer en possession des biens qu’ils promettent. Par Jésus.
Méditation Il faut considérer le scribe de ce passage de l’évangile de saint Marc avec une grande bienveillance. Souvent Jésus accuse les scribes de s’intéresser plus aux jeux de mots qu’aux maux de leurs frères. Mais ici rien de tel. Voici un homme qui cherche à savoir. C’est un homme qui cherche Dieu et il veut savoir comment l’atteindre sûrement. C’est ce que signifie sa question à propos du plus grand commandement. Jésus lui fait une réponse relativement classique, mais qui va à l’essentiel. De toute la Loi, il extrait le seul commandement qui donne l’esprit de la Loi. Ce commandement qui est devenu une prière et qu’il faut garder dans son cœur, dans sa mémoire. Et il y ajoute sa mise en œuvre, cet amour du prochain qui permet à chacun de vérifier s’il aime vraiment Dieu. Tant et si bien que ce scribe, tout heureux d’être conforté dans sa foi, félicite Jésus. Voilà l’homme qui complimente Dieu, l’homme qui se réjouit de se retrouver à l’unisson de Dieu. N’est-il pas touchant, ce vieux sage qui félicite ce jeune Rabbi, sans se douter que c’est à Dieu lui-même qu’il dit bravo ? Et Jésus en est ému.