Saint jean de dieu, Religieux
BVM
Psautier: IV
Violet
Jean Ciudad (1495-1550), fils d’un artisan portugais, fut berger, voyageur, soldat et marchand avant de se convertir à quarante-deux ans. Il créa un hôpital à Grenade et jeta les fondements d’un ordre hospitalier. Mort victime de son dévouement, il est le patron des infirmiers et des malades.
Antienne d’ouverture : Ps 68, 17
Ecoute-nous, Seigneur, toi dont l’amour n’est que bonté ; en ta grande tendresse, regarde-nous.
Prière d’ouverture
Dieu fort, Dieu éternel, regarde notre faiblesse : pour nous protéger, étends sur nous ta main toute-puissante. Par Jésus.
1ère lecture : Is 58, 9b-14
Ainsi parle le Seigneur : Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi. Le Seigneur sera toujours ton guide. En plein désert, il comblera tes désirs et te rendra vigueur. Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source où les eaux ne manquent jamais. Tu rebâtiras les ruines anciennes, tu restaureras les fondations séculaires. On t’appellera : « Celui qui répare les brèches », « Celui qui remet en service les chemins ». Si tu t’abstiens de voyager le jour du sabbat, de traiter tes affaires pendant mon jour saint, si tu nommes « délices » le sabbat et déclares « glorieux » le jour saint du Seigneur, si tu le glorifies, en évitant démarches, affaires et pourparlers, alors tu trouveras tes délices dans le Seigneur ; je te ferai chevaucher sur les hauteurs du pays, je te donnerai pour vivre l’héritage de Jacob ton père. Oui, la bouche du Seigneur a parlé.
Psaume : 86, 1-2, 3-4, 5-6
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié
Écoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux. Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu, sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.
Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j’appelle chaque jour. Seigneur, réjouis ton serviteur : vers toi, j’élève mon âme !
Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent, écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie.
Acclamation
Tes paroles, Seigneur, sont l’esprit et elles sont vie. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive ! Tes paroles, Seigneur, sont l’esprit et elles sont vie.
Évangile : Lc 5, 27-32
En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »
Prière sur les offrandes
Accepte, Seigneur, le sacrifice de louange et de pardon, afin que nos cœurs, purifiés par sa puissance, t’offrent un amour qui réponde à ton amour. Par Jésus.
Antienne de la communion : Mt 9
C’est la miséricorde que je désire et non les sacrifices, dit le Seigneur. Car je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. »
Prière après la communion
Le sacrement de ta vie, Seigneur, nous a fortifiés ; qu’il nous achemine aux biens éternels dont il est le signe en notre vie. Par Jésus Christ.
Méditation
L’image de Jésus en tant que médecin divin nous impressionne beaucoup. À travers elle, nous le contemplons offrant à tous le remède de son salut qui guérit et sauve tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, et non pas ceux qui se considèrent comme justes. En effet, Jésus guérit les pécheurs par sa Passion. Il est le bon pasteur qui, en donnant sa vie pour ses brebis, guérit celle qui est blessée et réconforte celle qui est malade. Sa sollicitude ne connaît pas de limite, il sort chercher la brebis perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve et il la porte sur ses épaules. Cette tâche rédemptrice est confirmée par Jésus lui-même qui, en s’appropriant les paroles d’Isaïe 61, 1-2 (dans Luc 4,16-21), affirme qu’il est venu guérir ceux qui ont le cœur brisé. Pour cela, le Seigneur nous invite à reconnaître avec humilité et simplicité notre faiblesse, il nous invite à croire en son amour de Père infiniment miséricordieux qui nous pardonne et nous guérit en Jésus et par Jésus.