Saint aubin d’angers
BVM
Psautier: III
Vert
Originaire de Vannes en Bretagne, il devint évêque d’Angers dont il est le patron céleste. Il sut se dresser devant l’injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Alors que beaucoup d’évêques se taisaient par crainte, il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l’époque mérovingienne, n’hésitaient pas à épouser leurs propres sœurs ou leurs propres filles.
Antienne d’ouverture : PS 12, 6
Seigneur, je suis sûr de ton amour: mon cœur est dans la joie, car tu me sauves ; je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait.
Prière d’ouverture
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels. Par Jésus.
1ère lecture : Si 17, 1-15
Le Seigneur a créé l’homme en le tirant de la terre, et il l’a fait retourner à la terre. Il a donné aux humains des jours comptés, un temps déterminé, il a remis en leur pouvoir ce qui est sur la terre. Il les a revêtus d’une force pareille à la sienne, il les a faits à son image. Il a mis en tout vivant la crainte de l’être humain, pour que celui-ci commande en maître aux bêtes sauvages et aux oiseaux. Aux humains il a donné du jugement, une langue, des yeux, des oreilles, et un cœur pour réfléchir. Il les a remplis de savoir et d’intelligence, il leur a fait connaître le bien et le mal. Il a posé son regard sur leur cœur, leur montrant la grandeur de ses œuvres. Ils raconteront la grandeur de ses œuvres, ils célébreront le Nom très saint. Il leur a aussi accordé le savoir, il leur a donné en héritage la loi de vie ; afin qu’ils comprennent, dès maintenant, qu’ils sont mortels. Il a établi avec eux une Alliance éternelle, et il leur a fait connaître ses jugements. Leurs yeux ont vu la grandeur de sa gloire, leurs oreilles ont entendu la majesté de sa voix. Il leur a dit : « Gardez-vous de toute injustice », et à chacun il a donné des commandements au sujet du prochain. Leurs chemins sont toujours à découvert devant lui, ils n’échappent jamais à ses regards.
Psaume : 102 (103), 13-14, 15-16, 17-18a
R/ L’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours. (Ps 102, 17ab)
Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière.
L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit : dès que souffle le vent, il n’est plus, même la place où il était l’ignore.
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Évangile : Mc 10, 13-16
En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Prière sur les offrandes
En célébrant avec respect tes mystères, Seigneur, nous te supplions humblement : que les dons offerts pour te glorifier servent à notre salut. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 9, 2
De toute mon âme, Seigneur, je rendrai grâce en proclamant tes innombrables merveilles ; j’exulterai, je danserai auprès de toi, je fêterai ton nom, Dieu très-haut.
Prière après la communion
Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, donne-nous de recueillir tous les fruits de salut dont ces mystères sont déjà la promesse et le gage. Par Jésus.
Méditation
Les mains de Jésus, ces mains qui font de la boue avec de la salive et du sable pour guérir les aveugles. Ces mains qui relèvent les morts : « Tabitha Koum ! » Les mamans devinent que ces mains peuvent porter joie et fête à leurs enfants. Elles présentent leurs petits au Prophète, porteur de la bénédiction des pères Abraham, Isaac et Jacob pour qu’il en transmette quelque chose à leurs enfants. Les disciples rabrouent les enfants et leurs mères. Mais Jésus leurs montre que nul n’est exclu du Royaume de Dieu, et surtout pas les enfants, car le Royaume leur appartient ainsi qu’à ceux qui leur ressemblent. Faire comme les enfants : aller à Jésus pour qu’il nous touche et nous donne sa bénédiction et qu’il reconnaisse en nous notre cœur d’enfant. Alors le Royaume sera à nous ! Car le Christ nous le donne, malgré l’orgueil, l’amour de l’argent, l’amour des sens qui nous empêchent d’aller à lui.