Saint BRICE
vert/blanc
Il fut recueilli et protégé par saint Martin. Mais il quitta le monastère pour vivre dans le siècle avec ses tentations. A la mort de saint Martin, il changea sa manière de vivre. Il lui succéda sur le siège épiscopal de Tours, donnant toute sa vie à l’Eglise quarante années durant. Calomnié et accusé injustement il dut aller se défendre devant le pape. Heureusement, ses ouailles reconnurent son innocence et sa vertu. Il mourut en 444.
Antienne d’ouverture : Ps 87, 2-3
Seigneur, mon Dieu et mon salut, que ma prière parvienne jusqu’à toi, entends-moi qui t’implore.
Prière d’ouverture
Dieu qui es bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans aucune entrave, ni d’esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir ta volonté. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Tite 3, 1-7
Bien-aimé, rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ;qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants, montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes. Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de convoitises et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et la jalousie, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres. Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.
Psaume : 22 (23)
R/ L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête,ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Acclamation : cf. 2 Th 2, 14
Alléluia. Alléluia. Rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. Alléluia. (Ph 2, 15d.16a)
Évangile : Luc 17, 11-19
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » à cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
Prière sur les offrandes
Sur les offrandes que nous présentons, Seigneur, jette un regard de pardon et de paix. Qu’en célébrant la passion de ton Fils, nous entrions de tout cœur dans son mystère. Lui qui.
Antienne de communion : Ps 22, 1-2
Mon berger, c’est le Seigneur: je ne manque de rien. Sur de frais pâturages, il me laisse reposer. Il me mène auprès des eaux tranquilles et me fait revivre.
Prière après la communion
Fortifiés par cette nourriture sainte, nous t’adressons, Seigneur, nos actions de grâce et nous implorons ta miséricorde. Que l’Esprit Saint fasse persévérer dans la droiture ceux qui ont reçu la force d’en haut. Par Jésus.
Méditation
La lèpre n’était pas seulement une maladie contagieuse, c’était une impureté, un châtiment de Dieu. Myriam, la sœur de Moïse, avait reçu de Dieu cette punition. Ces dix pécheurs-malades implorent Jésus, faisant appel à sa pitié. Un seul va revenir vers Jésus pour manifester sa reconnaissance, et l’évangile précise que c’était un Samaritain, donc un hérétique ! Que de leçons dans ce récit tout simple. De nos jours, comme à l’époque de Jésus, les personnes qui savent manifester une vraie reconnaissance sont de plus en plus rares : un pour dix. Où sont les neuf autres, demande Jésus ? Comprenons la leçon : ne pas savoir remercier, c’est se séparer de Jésus. Et c’est chaque jour, que nous avons à remercier Dieu de toutes les grâces qu’il nous a accordées au cours de la journée. Nous apprendrons à le faire en sachant manifester notre reconnaissance à tous ceux dont nous sommes redevables. Enfin, il n’est pas rare que nous portions sur les autres des jugements défavorables, parfois simplement parce qu’ils sont de telle religion ou de telle ethnie : c’est celui qui était spontanément mal apprécié des autres qui se révèle être le meilleur devant Dieu.