Mercredi 06 Novembre

by | Nov 5, 2024 | Agenda Biblique

Sainte  Bertille ;

Saint  Léonard

VERT

La sainteté de Bertille n’a d’autre source que la réalisation de la vie monastique en quarante-cinq ans, dans la fidélité totale à tous ses engagements religieux. Moniale de Jouarre, elle fut choisie par la sainte reine Bathilde pour être la première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise.

Antienne  d’ouverture : Ps 37, 22-23

Ne m’abandonne pas, Seigneur, mon Dieu, ne reste pas loin de moi. Hâte-toi de venir à mon aide, toi, ma force et mon salut.

Prière  d’ouverture

Dieu de puissance et de miséricorde, c’est ta grâce qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir. Accorde-nous de progresser sans que rien nous arrête vers les biens que tu promets. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Philippiens 2, 12-18

Mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas. Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant. Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers, en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien. Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous. Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.

Psaume : 26 (27), 1,4,13-14

R/ Le Seigneur est ma lumière et mon secours

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage : espère le Seigneur. »

Acclamation : Ps 118, 88

Alléluia. Alléluia. Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous : l’Esprit de Dieu repose sur vous.  Alléluia. (1 P 4, 14)

Évangile : Luc 14, 25-33

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous

qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

Prière  sur  les  offrandes

Seigneur, que cette eucharistie soit pour toi une offrande pure, et pour nous, le don généreux de ta miséricorde. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 15,11

Tu m’as montré, Seigneur, la route de la vie, tu m’as rempli de joie par ta présence.

Prière  après  la  communion

De plus en plus, Seigneur, exerce en nous ta puissance: afin que, fortifiés par tes sacrements, nous devenions capables, avec ta grâce, d’entrer en possession des biens qu’ils promettent. Par Jésus.

Méditation

Nous souffrons lorsque la foi et l’Église sont attaquées. Nous nous engageons contre les tendances politiques qui menacent les formes chrétiennes de la vie sociale et humaine, contre une certaine « culture » des médias, qui se moque de tous les tabous, blasphème contre Dieu et le tourne en dérision. Les milieux chrétiens permettaient autrefois une adhésion spontanée à l’Église ; aujourd’hui, en revanche, la société sécularisée, souvent hostile à la foi, oblige l’individu à prendre position. Chacun de nous se trouve confronté personnellement à la question de savoir ce que représente pour lui le message chrétien, chacun de nous tente de comprendre s’il est prêt à l’accepter. En effet, même avec le soutien et l’estime de la communauté chrétienne, il est exigeant de suivre le Christ. Mais le Seigneur ne fait aucune concession. D’une toute autre façon qu’un chef politique, il semble même poussé à une précision aussi provocante et risquée en raison, précisément, de la « multitude » de ceux qui le suivent. Porter sa Croix, c’est le prix à payer, dit-il à ses disciples, qui doivent mettre au second plan toute sécurité humaine, et aller jusqu’à risquer leur propre vie. C’est bien là une exigence particulière au chrétien !