Sainte ROSALIE
VERT
Elle aurait fui la maison paternelle à 14 ans, à la suite d’une apparition de la Vierge Marie, pour préserver sa virginité. Elle aurait passé ainsi les 16 dernières années de sa vie dans une grotte du mont Pellegrino, nourrie de la seule eucharistie que lui portaient les anges.
Antienne d’ouverture : Ps 85, 3. 5
Prends pitié de moi, Seigneur, toi que je supplie tout le jour, toi, tu es bon, tu pardonnes, tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent.
Prière d’ouverture
Dieu puissant, de qui vient tout don parfait enracine en nos cœurs l’amour de ton nom. Resserre nos liens avec toi, pour développer ce qui est bon en nous, veille sur nous avec sollicitude, pour protéger ce que tu as fait grandir. Par Jésus Christ.
1ère lecture : 1 Corinthiens 3, 1-9
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des êtres seulement charnels, comme à des petits enfants dans le Christ. C’est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide; vous n’auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore des êtres charnels. Puisqu’il y a entre vous des jalousies et des rivalités n’êtes-vous pas toujours des êtres charnels, et n’avez-vous pas une conduite tout humaine ? Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », et un autre: « Moi, j’appartiens à Apollos », n’est-ce pas une façon d’agir tout humaine? Mais qui donc est Apollos ? qui est Paul ? Des serviteurs par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux. Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance. Donc celui qui plante n’est pas important ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu. Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée. Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit
Psaume : 32, 12-15.20-21
R/ Heureux le peuple que le Seigneur s’est choisi pour domaine. (cf. Ps 32, 12)
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes.
Du lieu qu’il habite, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions.
Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.
Acclamation : 1P1, 25
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération. Alléluia.
Évangile : Luc 4, 38-44
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu!» Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ;elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Prière sur les offrandes
Que l’offrande eucharistique, Seigneur, nous apporte toujours la grâce du salut. Que ta puissance accomplisse elle-même ce que nous célébrons dans cette liturgie. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 30, 20
Qu’elle est grande, Seigneur, ta bonté envers ceux qui t’adorent!
Prière après la communion
Rassasiés par le pain de la vie, nous te prions, Seigneur : Que cette nourriture fortifie l’amour en nos cœurs , et nous incite à te servir dans nos frères. Par Jésus.
Méditation
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre et celle-ci quitta la malade. Jésus va droit au mal qui ronge le cœur de l’homme. Son diagnostic est clair. C’est le péché et, au travers de ce péché, l’ennemi qui est le mal de l’homme. Et c’est à lui que Jésus s’adresse avec autorité. L’Ennemi ne s’y trompe pas. Son règne, au cœur de l’homme, est éphémère. Il ne résiste pas à la présence de Jésus car Dieu est plus fort que le mal, Dieu va au-delà du mal. Si l’homme reconnaît son péché et s’il proclame : Tu es le Fils de Dieu, le salut l’atteint au plus profond de lui-même.