Saint SIXTE II, Pape,
et ses compagnons, Martyrs
Saint GAETAN,Prêtre
vert/rouge
Élu pape en 257, Sixte célébrait la liturgie au cimetière de Calliste, le 6 août 258, quand il fut arrêté et décapité sur place, avec quatre de ses diacres. Trois autres diacres, dont Laurent (10 août), furent victimes de la même persécution de Valérien.
Antienne d’ouverture : Ps 69, 2. 6
Viens me délivrer, Seigneur, Dieu, viens vite à mon secours. Tu es mon aide et mon libérateur, Seigneur, ne tarde pas.
Prière d’ouverture
Assiste tes enfants, Seigneur, et montre à ceux qui t’implorent ton inépuisable bonté. C’est leur fierté de t’avoir pour Créateur et Providence, restaure pour eux ta création, et l’ayant renouvelée, protège-la. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Jr 31, 1-7
En ce temps-là – oracle du Seigneur–,je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et elles seront mon peuple. Ainsi parle le Seigneur: Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple qui a échappé au massacre ; Israël est en route vers Celui qui le fait reposer. Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité. De nouveau je te bâtirai, et tu seras rebâtie, vierge d’Israël. De nouveau tu prendras tes tambourins de fête pour te mêler aux danses joyeuses. De nouveau tu planteras des vignes dans les montagnes de Samarie, et ceux qui les planteront en goûteront le premier fruit. Un jour viendra où les veilleurs crieront dans la montagne d’Éphraïm: « Debout, montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu ! » Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous: « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! »
Cantique : Jr 31, 10, 11-12ab, 13
R/Le Seigneur nous garde, comme un berger son troupeau.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur ! Annoncez dans les îles lointaines : « Celui qui dispersa Israël le rassemble, il le garde, comme un berger son troupeau.
« Le Seigneur a libéré Jacob, l’a racheté des mains d’un plus fort. Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion : ils affluent vers les biens du Seigneur.
« La jeune fille se réjouit, elle danse; jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !Je change leur deuil en joie, les réjouis, les console après la peine. »
Acclamation
Alléluia. Alléluia ! Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia ! (Lc 7, 16)
Évangile : Mt 15, 21-28
En ce temps-là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit: « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » l répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit: « Oui, Seigneur; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Prière sur les offrandes
Dans ta bonté, Seigneur, sanctifie ces dons. Accepte le sacrifice spirituel de cette eucharistie, et fais de nous-mêmes une éternelle offrande à ta gloire. Par Jésus.
Antienne de communion : Sg 16, 20
Tu nous donnes, Seigneur, la vraie manne, ce pain venu du ciel qui comble tous les désirs.
Prière après la communion
Seigneur, entoure d’une constante protection ceux que tu as renouvelés par le pain du ciel. Puisque tu ne cesses de les réconforter, rends-les dignes de l’éternel salut. Par Jésus.
Méditation
La femme de cet évangile est une personne qui n’appartient pas à la religion juive à laquelle Jésus se croit envoyé d’une manière exclusive. Cependant la réponse de foi de cette femme retourne le cœur de Jésus et lui fait envisager plus tard l’ouverture de la Bonne Nouvelle aux non-juifs.
La réponse de cette femme est d’une grande beauté empreinte d’un génie tout féminin ; elle s’impose non par la force, mais par le triomphe de l’évidence et de la sincérité : elle se contentera des miettes. Ces miettes-là seront de celles qui transformeront en profondeur le cours de l’histoire ! Voilà bien une des manières de faire jouer la vocation féminine dans la vie de l’Eglise.