17eme DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Psautier i
SAINT Samson, Evêque
VERT
Qui donna la vie à la femme appelée à la transmettre au Sauveur du monde ? Nous ne savons rien des parents de Marie, pas même leurs noms, sauf ce que nous disent des écrits légendaires qui semblent calqués sur des écrits de l’Ancien Testament. Il est néanmoins légitime de leur rendre un culte qui exprime notre gratitude pour le rôle qu’ils ont joué dans l’histoire du salut.
Antienne d’ouverture : Ps 67, 6-7. 36
Adorons Dieu dans sa sainte demeure. Il fait habiter les siens tous ensemble dans sa maison, c’est lui qui donne force et puissance à son peuple.
Prière d’ouverture
Tu protèges, Seigneur, ceux qui comptent sur toi, sans toi rien n’est fort et rien n’est saint. Multiplie pour nous tes gestes de miséricorde afin que, sous ta conduite, en faisant un bon usage des biens qui passent, nous puissions déjà nous attacher à ceux qui demeurent. Par Jésus Christ.
1ère lecture : 2 R 4, 42-44
En ces jours-là, un homme vint de Baal-Shalisha et, prenant sur la récolte nouvelle, il apporta à Élisée, l’homme de Dieu, vingt pains d’orge et du grain frais dans un sac. Élisée dit alors : « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent. » Son serviteur répondit : « Comment donner cela à cent personnes ? » Élisée reprit : « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent, car ainsi parle le Seigneur : ‘On mangera, et il en restera.’ » Alors, il le leur donna, ils mangèrent, et il en resta, selon la parole du Seigneur.
Psaume : 144 (145), 10-11, 15-16, 17-18
R/ Tu ouvres la main, Seigneur : nous voici rassasiés.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne,ils parleront de tes exploits.
Les yeux sur toi, tous, ils espèrent: tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main: tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
2ème lecture : Ep 4, 1-6
Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous : et Dieu a visité son peuple. Alléluia. ( Lc 7, 16)
Evangile : Jn 6, 1-15
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain.» Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde !» Jésus dit: « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Prière sur les offrandes
Accepte, Seigneur, ces offrandes prélevées pour toi sur tes propres largesses. Que ces mystères très saints, où ta grâce opère avec puissance, sanctifient notre vie de tous les jours et nous conduisent aux joies éternelles. Par Jésus.
Antienne de communion : 102, 2
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits.
Prière après la communion
Nous avons communié, Seigneur, à ce sacrement, mémorial de la passion de ton Fils. Fais servir à notre salut le don que lui-même nous a légué dans son immense amour. Lui qui.
Méditation
Une foule nombreuse allait à Jésus à cause des signes qu’elle l’avait vu accomplir. Les signes doivent conduire à Jésus, c’est-à-dire à la foi en Dieu. C’est Jésus qui prend l’initiative, c’est lui qui multiplie les pains et les poissons, c’est lui qui demande à ses disciples d’en distribuer à la foule, c’est lui qui leur demande de ramasser les morceaux restants. A la vue des signes, la foule reconnaît en lui le Prophète annoncé ; telle est la profession de foi attendue. Le signe ou miracle doit conduire à la foi, sinon nous restons dans du sensationnel qui cause simplement de l’admiration. Et quand Jésus se rend compte que la foule veut faire de lui leur roi humain, il se retire dans la montagne. La grâce reçue de Dieu doit conduire ceux qui en bénéficient à la profession de foi.