Sainte Rosine
Violet
Très vénérée dans le diocèse d’Augsbourg, son nom vient du latin « Rosa », la Rose.
Antienne d’ouverture : Ps 30, 7-8
Je compte sur toi, Seigneur, tu vois ma misère et tu sais ma détresse, j’exulte et je me réjouis dans ton amour.
Prière d’ouverture
Dieu qui renouvelles ce monde au moyen de tes sacrements, fais que ton Eglise progresse par ces biens du ciel et ne manque jamais de tes secours ici-bas. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Is 65, 17-21
Ainsi parle le Seigneur: Oui, je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se rappellera plus le passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Exultez sans fin, réjouissez-vous de ce que je vais créer. Car je crée une Jérusalem de joie, un peuple d’allégresse. Je trouverai mon allégresse en Jérusalem, ma joie en mon peuple. On n’y entendra plus de cris ni de pleurs. On n’y verra plus de nouveau-né emporté en quelques jours, ni d’homme qui ne parvienne pas au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, mourir avant cent ans sera une malédiction. On bâtira des maisons et on y restera, on plantera des vignes et on pourra en manger les fruits.
Psaume : 29, 2a.3-4, 5-6, 9.12a.13cd
R/ Je t’exalte, Seigneur, toi qui me relèves
Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé, Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, tu m’as guéri ; Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint. Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie ; avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.
Et j’ai crié vers toi, Seigneur, j’ai supplié mon Dieu: Tu as changé mon deuil en une danse, Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !
Acclamation
Ta parole, Seigneur est vérité, et ta loi, délivrance. Cherchez le bien, non le mal, afin de vivre, et que le Seigneur soit avec vous. Ta parole, Seigneur est vérité, et ta loi, délivrance.
Évangile : Jn 4, 43-54
En ce temps là, Jésus, après ces deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit: « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, au début de l’après-midi, que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
Prière sur les offrandes
De l’offrande qui t’est consacrée, Seigneur, nous attendons des fruits du salut : débarrasse-nous de tout ce qui doit mourir, renouvelle-nous constamment de ta propre vie. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ez 36, 27
Parole du Seigneur : « Je mettrai en vous mon Esprit, alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles. »
Prière après la communion
Que notre communion, Seigneur, répare nos forces et nous fasse revivre ; qu’elle nous sanctifie et nous conduise aux biens éternels. Par Jésus.
Méditation
Le Seigneur, qui promet à son peuple de faire toutes choses nouvelles pour lui, nous sauve en Jésus Christ, son Fils. Son salut est aussi cette guérison pour laquelle le psalmiste lui rend grâce et que le fils du centurion a obtenue du Christ, à l’intercession de son père. Il a fallu que celui-ci crut sans condition ni évidence qu’à la seule parole de Jésus, son fils serait guéri. Oui, la foi, qui fait accueillir le salut de Dieu c’est aussi cela : croire le Seigneur sur parole ; croire que d’une seule parole qu’il lui suffit seulement de prononcer, il fait pour nous toutes choses nouvelles. Crois seulement, et tu verras la gloire de Dieu !