SAINT Césaire d’Arles,
Evêque
En 503, un ancien moine de Lérins, devenu prêtre, puis abbé d’un monastère proche d’Arles, fut élu évêque de cette cité. Césaire (vers 470-543) a été appelé le ‘’précepteur de la Gaule’’. Grand admirateur de saint Augustin, il fut un prédicateur infatigable, à la parole simple, brève et concrète.
Antienne d’ouverture : Ps 83, 10
Dieu, notre bouclier, regarde: vois le visage de ton Christ. Un jour passé dans ta maison en vaut pour moi plus que mille.
Prière d’ouverture
Pour ceux qui t’aiment, Seigneur, tu as préparé des biens que l’œil ne peut voir. Répands en nos cœurs la ferveur de ta charité, afin que t’aimant en toute chose et par-dessus tout, nous obtenions de toi l’héritage promis qui surpasse tout désir. Par Jésus.
1ère lecture : Ruth 1, 1.3-6.14b- 16.22
À l’époque où gouvernaient les Juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléem de Juda émigra avec sa femme et ses deux fils pour s’établir dans la région appelée Champs-de-Moab. Élimélek, le mari de Noémi, mourut, et Noémi resta seule avec ses deux fils, Mahlone et Kilyone. Ceux-ci épousèrent deux Moabites; l’une s’appelait Orpa (c’est-à-dire : Volte- face) et l’autre, Ruth (c’est-à-dire : Compagne). Ils demeurèrent là une dizaine d’années. Mahlone et Kilyone moururent à leur tour, et Noémi resta privée de ses deux fils et de son mari. Alors, avec ses belles- filles, elle se prépara à quitter les Champs-de-Moabet à retourner chez elle, car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple et lui donnait du pain. En cours de route, Orpa embrassa sa belle-mère et la quitta, mais Ruth restait attachée à ses pas. Noémi lui dit : « Tu vois, ta belle- sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux. Retourne, toi aussi, comme ta belle-sœur. » Ruth lui répondit : « Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi, car où tu iras, j’irai; où tu t’arrêteras, je m’arrêterai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. » Noémi revint donc des Champs-de-Moab avec sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson de l’orge.
Psaume : 145 (146), 5-6ab, 6c- 7, 8-9a, 9bc-10
R/ Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Ou : Alléluia !
Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob, qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu, lui qui a fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment !
Il garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés, aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Fais-moi connaître ta route, mon Dieu ; dirige-moi par ta vérité. Alléluia.
Évangile : Matthieu 22, 34-40
En ce temps-là, les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve: « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement?» Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Prière sur les offrandes
Accepte, Seigneur notre Dieu, ce que nous présentons pour cette eucharistie où s’accomplit un admirable échange. En offrant ce que tu nous as donné, puissions-nous te recevoir toi-même. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 129
Auprès du Seigneur est la grâce, l’abondance du rachat.
Prière après la communion
Par cette eucharistie, Seigneur, tu nous as unis davantage au Christ, et nous te supplions encore. Accorde-nous de lui ressembler sur la terre et de partager sa gloire dans le ciel. Lui qui.
Méditation :
Les deux commandements énoncés dans l’Évangile de ce jour sont non seulement similaires, mais ils sont complémentaires et inséparables. Autrement dit, il est impossible d’aimer Dieu et de ne pas aimer notre prochain, et vice versa. Jésus dit que si l’on aime vraiment Dieu et le prochain, le reste de la loi viendra de lui-même. Il peut même y avoir des moments où un tel amour dépasse et remplace les exigences de certaines lois. Aucun acte, d’amour ne peut être un péché.