16 JUIN
cœur Sacre de Jesus
SOLENNITE
SAINT JEAN FRANCOIS REGIS
Notre Dieu est-il l’Etre suprême, le roi d’un Olympe inaccessible, le juge inflexible des transgressions des mortels ? L’homme qui voit Jésus et qui, de ce fait, voit aussi le Père (Jn14,9) aboutit à une autre conviction : il découvre, émerveillé, la tendresse infinie qui se révèle dans le cœur percé par la lance.
Notre Dieu est-il l’Etre suprême, le roi d’un Olympe inaccessible, le juge inflexible des transgressions des mortels ? L’homme qui voit Jésus et qui, de ce fait, voit aussi le Père (Jn14,9) aboutit à une autre conviction : il découvre, émerveillé, la tendresse infinie qui se révèle dans le cœur percé par la lance.
Antienne d’ouverture : Ps 32
Voici quelles sont, d’âge en âge, les pensées de son cœur: délivrer de la mort ceux qui espèrent son amour, les garder en vie aux jours de famine.
Prière d’ouverture
Seigneur, notre Père, en vénérant le cœur de ton Fils bien-aimé, nous disons les merveilles de ta Vie, de ton Amour, de ta Charité, de ta Vérité et de ta Sagesse pour nous ; fais que nous recevions de cette source divine une grâce plus abondante, Par Jésus.
1ère lecture : Dt 7, 6-11
Moïse disait au peuple : « Tu es un peuple consacré au Seigneur ton Dieu: c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple, son domaine particulier parmi tous les peuples de la terre. Si le Seigneur s’est attaché à vous, s’il vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le plus petit de tous. C’est par amour pour vous, et pour tenir le serment fait à vos pères, que le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a rachetés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Tu sauras donc que c’est le Seigneur ton Dieu qui est Dieu, le Dieu vrai qui garde son Alliance et sa fidélité pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses commandements. Mais il riposte à ses adversaires en les faisant périr, et sa riposte est immédiate. Tu garderas donc le commandement, les décrets et les ordonnances que je te prescris aujourd’hui de mettre en pratique. »
Psaume : 102 (103), 1-8.10
R/ L’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours.
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.
Le Seigneur fait œuvre de justice, il défend le droit des opprimés. Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.
2ème lecture : 1 Jn 4, 7-16
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés. Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection. Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit. Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. Alléluia.
Évangile : Mt 11, 25-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Prière sur les offrandes
Regarde, nous t’en prions, Seigneur, l’Amour inexprimable du Cœur de ton Fils, pour que nos offrandes te soient agréables et servent à la réparation de nos péchés. Par Jésus.
Antienne de communion : cf Rm 8
D’un coup de lance, un des soldats ouvrit le coté de Jésus, et aussitôt il en sortit du sang de l’eau.
Prière après la communion
Par ce sacrement, de ton Amour Seigneur, brûle-nous d’une Charité qui nous attire toujours vers le Christ, et nous apprenne à le reconnaître en nos frères. Lui qui.
Méditation
La fête du Sacré-Cœur ouvre nos cœurs à l’amour infini de Dieu révélé en Jésus-Christ. De lui, est né l’espérance de voir cet amour pénétrer le cœur de tous les humains pour bâtir un monde de paix, de justice et de liberté. Seuls les « cœurs de chair », remplis d’amour, peuvent unifier et rendre heureux individuellement et collectivement. Un cœur nouveau, ouvert au cœur de Jésus, c’est ce que recommandait Jean Paul II à l’occasion de cette même fête : « c’est auprès du Cœur du Christ que le cœur de l’homme apprend à connaître le sens véritable et unique de sa vie et de son destin. C’est auprès du Cœur du Christ que le cœur de l’homme reçoit la capacité d’aimer ». Avec le cœur de Jésus, tout apparait comme possibilité de lien, de relation. C’est cela le cœur d’un enfant. Il est libre, il respire, rien ne l’enferme. Il peut toujours revenir à Celui qui lui a tout confié. C’est à cette attitude qu’il nous invite en nous proposant de venir à Lui. « Venez à moi ».