LUNDI  03  AVRIL

Saint Richard

Avant d’être élu évêque de Chichester, il fut l’un des premiers à exercer la fonction de chancelier de l’Université d’Oxford. Il a été rappelé à Dieu en 1253.

Antienne d’ouverture : Ps 34, 11.12.23

De faux témoins se sont levés : on me rend le mal pour le bien ; je n’ai plus d’appui. Éveille-toi : lève-toi pour me défendre, et pour juger, Seigneur, mon Dieu.

Prière d’ouverture

Dieu tout-puissant, nous t’en supplions : quand nous tombons à cause de notre faiblesse, donne-nous de reprendre vie par la passion de ton Fils bien-aimé. Lui qui.

1ère lecture : Is 42, 1-7

Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la  mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité. Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. » Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit ; il donne le souffle au peuple qui l’habite, et l’esprit à ceux qui la parcourent : « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations :  tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »

Psaume : 26 (27), 1, 2, 3, 13-14

R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s’avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent.

Qu’une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte ; que la bataille s’engage contre moi, je garde confiance.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »

Acclamation

Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire ! Salut, ô Christ, notre Roi : toi seul as pris en pitié nos égarements. Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire !

Évangile : Jn 12, 1-11

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts.  On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ?» Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur: comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.

Prière sur les offrandes

Regarde avec bonté, Seigneur, les mystères que nous célébrons; pour réparer les dommages de nos fautes, tu as voulu ce sacrifice du Christ : fais-lui produire en nous des fruits qui demeurent. Par Jésus.

Antienne de la communion :

Ne me cache pas ton visage le jour où la détresse me prend ! Le jour où je t’appelle, écoute-moi : n’attends pas pour me répondre !

Prière après la communion

Reste au milieu de ton peuple, Seigneur ; veille avec une fidélité de chaque instant sur nos cœurs sanctifiés dans cette Eucharistie: et puisque tu nous as donné le sacrement de notre guérison éternelle, aide-nous, par ta grâce, à ne jamais le renier. Par Jésus.

Méditation

En plein début de semaine sainte, un repas est offert en l’honneur de Jésus à Béthanie. Repas d’adieu ou anticipation du repas pascal, Jésus le partage avec ses amis dans un acte de charité et de communion où l’amour est donné et reçu. Pourtant la gravité de ce moment est inhabituel ; Marie l’a compris ; elle « pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ». Expression d’un amour infini, hommage à un roi, prémisse de l’ensevelissement du Messie, ce cœur à cœur nous révèle le mystère même de chaque eucharistie, anamnèse de la mort et de la résurrection du Christ mais aussi sacrement de l’amour dans lequel nous donnons le meilleur à Dieu afin qu’il nous enseigne comment aimer les pauvres comme lui les aime : en les servant.