MARDI 10 JANVIER
SAINT GUILLAUME DE BOURGES
1ère Semaine du Temps Ordinaire
Psautier I
Il était entré dans la vie religieuse pour y faire une riche et tranquille carrière. Et puis, un jour, marqué par la grâce de Dieu, il se convertit, se fit moine à Grandmont dans la Haute-Vienne. Il fut l’évêque des pauvres, ce qui lui valut l’opposition des chanoines de Bourges qui se sentaient délaissées, et du roi Philippe-Auguste à qui il reprochait son divorce et son remariage.
Antienne d’ouverture : Mt 3, 16-17
Portons notre regard vers l’homme à qui le ciel est donné pour trône; la foule des anges l’adore en chantant d’une seule voix: « Voici Celui dont le pouvoir subsiste pour les siècles ».
Prière d’ouverture
Aux appels de ton peuple en prière, réponds, Seigneur, en ta bonté: Donne à chacun la claire vision de ce qu’il doit faire et la force de l’accomplir. Par Jésus.
1ère lecture : Hébreux 2, 5-12
Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons. Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur; tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ; mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous. Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères, quand il dit: Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée.
Psaume : 8, 2.5-9
R/ Tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds.
Ô Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre! Jusqu’aux cieux, ta splendeur est chantée qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds :
Les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Acclamation
Alléluia, alléluia! . « Rejetez tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes. » Alléluia. (Jc 1, 21)
Évangile : Marc 1, 21-28
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Prière sur les offrandes
Daigne accepter, Seigneur, l’offrande de ton peuple : Qu’elle contribue à le sanctifier et lui obtienne ce qu’il demande avec confiance. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 35, 10
De toi, Seigneur, jaillit la vie, dans ta lumière, nous voyons la lumière.
Prière après la communion
Nous t’en supplions, Dieu tout-puissant : Toi qui refais nos forces par tes sacrements, donne-nous aussi de pouvoir te servir par une vie qui te plaise. Par Jésus.
Méditation
«Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! ». C’est en ces termes que s’exclamaient les contemporains de Jésus à la vue de ce qu’il proclamait et accomplissait. Son enseignement est différent de celui des Scribes parcequ’il n’enseigne pas la tradition et la loi comme le font les Scribes, son enseignement est caractérisé par une autorité divine et exercé avec une liberté souveraine. L’autorité de Jésus n’est pas oppressive, elle chasse ce qui est impure, pardonne les péchés, apporte la guérison et nous conduit à la liberté des enfants de Dieu. Cette même autorité de Jésus nous invite à entrer dans un monde nouveau, celui de l’amour, et d’y demeurer.