mERCREDI 04 JANVIER

Sainte Dorothée

sainte Angèle.

Romaine d’origine, Dorothée s’appelait en réalité Apollinaire. La tradition dit qu’elle appartint à la famille impériale et qu’elle affranchit ses enclaves et distribua ses biens personnels pour se retirer au désert en Egypte, accompagnée d’un vieux serviteur. Se faisant passer pour eunuque, elle entra au monastère de Scété où elle persévéra dans le jeûne et la prière. Son secret ne fut découvert qu’après sa mort.

Antienne d’ouverture : Ga 4, 4-5

Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, pour faire de nous ses fils.

Prière d’ouverture

Dieu éternel et tout-puissant, par la naissance de ton Fils unique, tu as voulu te manifester dans une lumière nouvelle ; puisqu’il s’est associé à la vie des hommes, en devenant l’enfant de la Vierge, accorde-nous d’avoir part à sa vie dans le Royaume. Lui qui règne.

1ère lecture : 1 Jn 3, 7-10

Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste; celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté. Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.

Psaume : 97 (98), 1, 7-8, 9

R/  La terre tout entière a vu le salut de notre Dieu.

Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire.

Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ; que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie.

Acclamez le Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture ! 

Acclamation

Alléluia, alléluia! bien des reprises, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils.  Alléluia. (cf. He 1, 1-2)

Évangile : Jn 1, 35-42

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire: Maître –, où demeures-tu ?» Il leur dit : « Venez, et vous verrez.» Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit: « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

Prière sur les offrandes

Dieu qui donnes la grâce de te servir avec droiture et de chercher la paix, fais que cette offrande puisse te glorifier, et que notre participation à l’Eucharistie renforce les liens de notre unité. Par Jésus.

Antienne de la communion : Jn 1, 16

Tous nous avons eu part à la plénitude du Christ : nous avons reçu grâce.

Prière après la communion

Ton peuple, Seigneur, a besoin de multiples secours pour sa traversée d’ici-bas, que ta bonté les lui donne aujourd’hui et demain : trouvant alors la force nécessaire dans les biens qui passent, il recherchera les biens éternels avec plus de confiance. Par Jésus.

Méditation

Dans l’Évangile de ce jour, Jésus pose une question certes ordinaire mais d’une portée profonde: « Que voulez-vous ? ». Cette question nous est posée pour notre méditation et nécessite une réponse qui vienne du fond de nous-mêmes. Les deux disciples de Jean Baptiste qui viennent d’entendre parler du Christ comme étant l’Agneau de Dieu ont répondu à cette question par : « où demeures tu ? », traduisant ainsi leur désir de vouloir demeurer avec lui. Puissions-nous aussi, en répondant à cette question, vouloir demeurer avec le Seigneur, car celui qui demeure avec le Seigneur ne manque de rien et amène les autres vers lui.