Mercredi 14 decembre 2022
St. Jean de la Croix,
prêtre et docteur
de l’Église
Carme ordonné prêtre en 1567, Jean de la Croix (1542-1591) rencontre et devient le collaborateur de Thérèse de Jésus, réformatrice du Carmel. Il est emprisonné par les carmes opposé à cette réforme. Dans son cachot, il compose son Cantique spirituel qui chante les joies de l’union à Dieu. Ses ouvrages, qui exposent les conditions et les signes de la contemplation véritable, lui ont mérité le titre de ‘’Docteur mystique’’.
Antienne d’ouverture Ha 2, 3. 1 Co 4, 5
Le Seigneur va venir sans tarder éclairer ce que voilent nos ténèbres et se manifester à toutes les nations.
Prière d’ouverture
Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, que les fêtes prochaines de la venue de ton Fils nous apportent la grâce pour la vie présente et nous préparent au bonheur pour l’éternité. Par Jésus Christ.
1ère lecture: Is 45, 6b-8.18.21b-25
« Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre : je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C’est moi, le Seigneur, qui fais tout cela. Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le Seigneur, je crée tout cela. » Ainsi parle le Seigneur, le Créateur des cieux, lui, le Dieu qui fit la terre et la façonna, lui qui l’affermit, qui l’a créée, non pas comme un lieu vide, mais qui l’a façonnée pour être habitée : « Je suis le Seigneur : il n’en est pas d’autre ! N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Hors moi, pas de Dieu ; de Dieu juste et sauveur, pas d’autre que moi ! Tournez-vous vers moi : vous serez sauvés, tous les lointains de la terre ! Oui, je suis Dieu : il n’en est pas d’autre ! Je le jure par moi-même ! De ma bouche sort la justice, la parole irrévocable. Devant moi, tout genou fléchira, toute langue en fera le serment : Par le Seigneur seulement – dira-t-elle de moi – la justice et la force ! » Jusqu’à lui viendront, couverts de honte, tous ceux qui s’enflammaient contre lui. Elle obtiendra, par le Seigneur, justice et louange, toute la descendance d’Israël.
Psaume 84 (85), 9ab.10, 11-12, 13-14
R/ Ciel, répands ta rosée ! Nuées, faites pleuvoir le juste ! (cf. Is 45, 8 (Vg))
- J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles. Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre.
- Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.
- Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin.
Acclamation
Alléluia, Alléluia. Élève la voix, toi qui portes la Bonne Nouvelle ! Voici le Seigneur Dieu : il vient avec puissance. Alléluia. (cf. Is 40, 9-10)
Évangile : Lc 7, 18b-23
En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? » Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir. Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
Prière sur les offrandes
Permets, Seigneur, que le sacrifice de nos eucharisties te soit toujours offert dans ton Église, Pour accomplir le sacrement que tu nous as donné et pour réaliser la merveille de notre salut. Par Jésus.
Antienne de communion : Is 35, 4
Voici le Seigneur Dieu qui vient avec puissance; il vient illuminer notre regard.
Prière après la communion
Seigneur notre Dieu, nous attendons de ta miséricorde Que cette nourriture prise à ton autel nous empêche de céder à nos penchants mauvais et nous prépare aux fêtes qui approchent.
Par Jésus.
Méditation
Dans la première lecture, le prophète Isaïe, à travers un oracle, annonce le salut. Ce salut sera apporté par le Messie. Pour y accéder, nous devons nous tourner vers lui, c’est-à-dire l’accueillir car, en dehors de lui, il n’y a pas de salut ou de victoire. Et nous aujourd’hui ? Nous préférons servir les dieux de ce monde, les grands maîtres porteurs d’illusions, qui sont incapables de nous apporter le véritable salut. Le véritable salut ne réside qu’en Dieu seul. Ce n’est que Jésus-Christ qui l’accomplit dans les miracles, les merveilles opérées, les guérisons ou les délivrances (Cf. Évangile). Accueillons le Messie qui vient, et nous serons sauvés.