Lundi 12 decembre 2022

 

St. Corentin

Il est du groupe des sept saints qui évangélisèrent la Bretagne. Il participa au concile d’Angers en 453.

 

Antienne d’ouverture : Jr 31, 10 ; Is 55, 4

Ecoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux terres lointaines : voici notre Sauveur qui vient, ne craignez pas.

 

Prière d’ouverture

Prête l’oreille à nos prières, Seigneur; que la venue de ton Fils au milieu de nous éclaire la nuit de nos cœurs. Lui qui règne.

 

1ère lecture : Nb 24, 2-7.15-17a

En ces jours-là, levant les yeux, le prophète païen Balaam vit Israël qui campait, rangé par tribus. L’esprit de Dieu fut sur lui, et il prononça ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, oracle de celui qui entend les paroles de Dieu. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël! Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d’un fleuve ; le Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres au bord des eaux ! Un héros sortira de la descendance de Jacob, il dominera sur des peuples nombreux. Son règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté sera exaltée. » Balaam prononça encore ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, oracle de celui qui entend les paroles de Dieu, qui possède la science du Très-Haut. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. Ce héros, je le vois – mais pas pour maintenant – je l’aperçois – mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël. »

 

Psaume : 24 (25), 4-5ab, 6-7bc, 8-9

R/ Seigneur, fais-moi connaître ta route !  (cf. Ps 24, 4b)

 

  1. Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve.
  2. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Dans ton amour, ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur.
  3. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut. Alléluia.

 

Évangile : Mt 21, 23-27

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.

 

Prière sur les offrandes

Seigneur, nous ne pourrons jamais t’offrir que les biens venus de toi: accepte ceux que nous t’apportons; Et puisque c’est toi qui nous donnes maintenant de célébrer l’eucharistie, fais qu’elle soit pour nous le gage du salut éternel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen

 

Antienne de la communion : cf. Ps 105, 4-5 ; Is 38,3

Viens, Seigneur, nous visiter dans la paix ; en ta présence nous goûterons la joie.

 

Prière après la communion

Fais fructifier en nous, Seigneur, l’eucharistie qui nous a rassemblés: C’est par elle que tu formes dès maintenant, à travers la vie de ce monde, l’amour dont nous t’aimerons éternellement. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Méditation

Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui est à Jérusalem. Ses adversaires ont suivi qu’il a guéri l’aveugle qui l’a interpellé : « Fils de David, prends pitié de nous (Mt 20, 29-34). De même à son entrée triomphale à Jérusalem, la foule l’a acclamé en chantant : « Hosanna au fils de David ». Les prêtres et les anciens, intrigués ou indignés, l’approchent lorsqu’il enseigne au temple et gentiment, lui tendent un piège en lui demandant de quelle autorité il enseigne. Le Christ ne se fâche pas mais les prend au piège par une autre question. Il utilise le procédé de l’ironie ou le dilemme, qui consiste à poser une question à son interlocuteur à laquelle toutes les réponses le mettront en difficulté. Ceci nous apprend que tous ceux qui travaillent dans l’ombre pour la chute de leurs frères et sœurs peuvent tomber eux-mêmes dans le même trou qu’ils ont creusé pour eux. Dans la première lecture Dieu a tourné les paroles du prophète païen Balaam envoyé pour maudire Israël en paroles de bénédiction. Voilà que Jésus lui aussi met dans la confusion ses détracteurs qui avouent leur ignorance devant des choses évidentes.