MERCREDI 17 AOÛT 2022

 

 

  1. Hyacinthe

 

Prêtre en Pologne à Cracovie, il entre dans l’Ordre des Dominicains après avoir rencontré saint Dominique à Rome. Canonisé en 1594, on lui doit beaucoup de couvents en Pologne, en Prusse, en Lituanie et en Russie.

 

Antienne  d’ouverture : Ps 83, 10-11

Dieu, notre bouclier, regarde : vois le visage de ton Christ. Un jour passé dans ta maison en vaut pour moi plus que mille.

 

Prière  d’ouverture

Pour ceux qui t’aiment, Seigneur, tu as préparé des biens que l’œil ne peut voir : Répands en nos cœurs la ferveur de ta charité, afin que t’aimant en toute chose et par-dessus tout, nous obtenions de toi l’héritage promis qui surpasse tout désir. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : Ez 34, 1-11

La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, prophétise contre les bergers  d’Israël, prophétise. Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Quel malheur pour les bergers d’Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N’est-ce pas pour les brebis qu’ils sont bergers ? Vous, au contraire, vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n’êtes pas bergers pour le troupeau. Vous n’avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté. Elles se sont dispersées, faute de berger, pour devenir la proie de toutes les bêtes sauvages. Mon troupeau s’égare sur toutes les montagnes et toutes les collines élevées ; mes brebis sont dispersées dans tout le pays, personne ne les cherche, personne ne part à leur recherche. C’est pourquoi, bergers, écoutez la parole du Seigneur : Par ma vie – oracle du Seigneur Dieu –, puisque mon troupeau est mis au pillage et devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger, parce que mes bergers ne s’occupent pas de mon troupeau, parce qu’ils sont bergers pour eux-mêmes au lieu de l’être pour mon troupeau, eh bien, bergers, écoutez la parole du Seigneur : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Me voici contre les bergers. Je m’occuperai de mon troupeau à leur place, je les empêcherai de le faire paître, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; j’arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus leur proie. Car ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. »

 

Psaume : 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6

R/   Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

 

  1. Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
  2. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
  3. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
  4. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
  5. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia! Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Alléluia! (cf. 2 Co 8, 9)

 

Évangile : Mt 20,1-16

« En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

Prière  sur  les  offrandes

Accepte, Seigneur notre Dieu, ce que nous présentons pour cette eucharistie où s’accomplit un admirable échange : En offrant ce que tu nous as donné, puissions-nous te recevoir toi-même. Par Jésus.

 

Antienne  de  communion : Ps 129, 7

Auprès du Seigneur est la grâce, l’abondance du rachat.

 

Prière  après  la  communion

Par cette eucharistie, Seigneur, tu nous as unis davantage au Christ, et nous te supplions encore : Accorde-nous de lui ressembler sur la terre et de partager sa gloire dans le ciel. Lui qui.

 

 

Méditation

En ce jour, le Seigneur nous invite à être les gardiens de la fraternité. À l’opposé de la parabole de la brebis perdue dans laquelle le Christ nous rappelle la joie qu’il y a à retrouver une brebis perdue en laissant les 99 qui sont là, les paroles dures du prophète prophétisent contre l’abandon et l’immobilisme. Il est reproché au pasteur de ne s’être pas déplacé pour aller vers les brebis qui s’éloignaient du troupeau. Après tout, c’est cela le rôle du berger, le bien du troupeau, le bien commun. C’est aussi mon rôle et ma responsabilité en tant que chrétien avant d’être celle des autres.