Lundi 27 juin 2022
St. Cyrille d’Alexandrie,
Évêque et docteur de l’Église
Patriarche d’Alexandrie, Cyrille (370-444) fut l’âme du concile d’Éphèse (431) qui, en proclamant Mère de Dieu (Théotokos) la Vierge Marie, affirmait l’unité de la personne du Christ, Fils de Dieu et fils d’une femme. Avec son énergie inflexible, Cyrille maintint fermement la doctrine ainsi définie.
Antienne d’ouverture
Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie.
Prière d’ouverture
Tu as voulu, Seigneur, qu’en recevant ta grâce nous devenions des fils de lumière; Ne permets pas que l’erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta vérité. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Am 2, 6-10.13-16
Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes d’Israël, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Ils vendent le juste pour de l’argent, le malheureux pour une paire de sandales. Ils écrasent la tête des faibles dans la poussière, aux humbles ils ferment la route. Le fils et le père vont vers la même fille et profanent ainsi mon saint nom. Auprès des autels, ils se couchent sur les vêtements qu’ils ont pris en gage. Dans la maison de leur Dieu, ils boivent le vin de ceux qu’ils ont frappés d’amende. Moi, pourtant, j’avais détruit devant eux l’Amorite, dont la stature égalait celle des cèdres et la vigueur, celle des chênes ! Je l’avais anéanti de haut en bas, depuis les fruits jusqu’aux racines. Moi, je vous avais fait monter du pays d’Égypte et je vous avais, pendant quarante ans, conduits à travers le désert, pour vous donner en héritage le pays de l’Amorite. Eh bien, moi, maintenant, je vous écraserai sur place, comme un char plein de gerbes écrase tout sur son passage. L’homme le plus rapide ne pourra pas fuir, le plus fort ne pourra pas montrer sa vigueur, même le héros ne sauvera pas sa vie. L’archer ne tiendra pas, le coureur n’échappera pas, le cavalier ne sauvera pas sa vie. Le plus brave s’enfuira tout nu, ce jour-là, – oracle du Seigneur.
Psaume : 49 (50), 16bc-17, 18-19, 20-21ab, 21cd- 22, 23
R/ Comprenez donc, vous qui oubliez Dieu !
- « Qu’as-tu à réciter mes lois, à garder mon alliance à la bouche, toi qui n’aimes pas les reproches et rejettes loin de toi mes paroles ?
- « Si tu vois un voleur, tu fraternises, tu es chez toi parmi les adultères; tu livres ta bouche au mal, ta langue trame des mensonges.
- « Tu t’assieds, tu diffames ton frère, tu flétris le fils de ta mère. Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ?
- « Penses-tu que je suis comme toi? Je mets cela sous tes yeux, et je t’accuse. Comprenez donc, vous qui oubliez Dieu : sinon je frappe, et pas de recours !
- « Qui offre le sacrifice d’action de grâce, celui-là me rend gloire : sur le chemin qu’il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu. »
Acclamation
Alléluia. Alléluia! Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. Alléluia! (cf. Ps 94, 8a.7d)
Évangile : Mt 8, 18-22
En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »
Prière sur les offrandes
Dieu qui agis avec puissance dans tes sacrements, Fais que le peuple assemblé pour te servir soit accordé à la sainteté de tes propres dons. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 102,2
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits.
Prière après la communion
Que le corps et le sang de Jésus Christ, offert en sacrifice et reçu en communion, nous donnent la vie, Seigneur: Reliés à toi par une charité qui ne passera jamais, nous porterons des fruits qui demeurent. Par Jésus.
Méditation
La mission d’annoncer l’évangile peut-elle se cantonner aux limites géographiques et culturelles ? La réponse est non. Jésus nous montre que celui qui s’y engage ira partout et toujours. Le scribe ne dit pas à Jésus qu’il l’accompagne pour la mission ! Il lui dit « je te suivrai partout », c’est-à-dire je serai désormais ton disciple. Le scribe se convertit donc. Mais pourquoi prend-il un tel engagement ? Il a été séduit par la parole de Dieu et elle le pousse à s’engager dans l’aventure. Nous engageons-nous avec le Christ pour le suivre ou pour chercher des solutions à nos problèmes ?