30
septembre
Saint Jérôme, prêtre et docteur de l’Eglise
Blanc
‘’Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ’’. Cette maxime de Jérôme (vers 340-420) est la clé de sa vie, toute consacrée à traduire et à commenter la Bible. Venu à Rome pour faire ses études, le jeune Dalmate s’y enthousiasme pour la vie de l’esprit. Après un essai de vie érémitique en Orient, il est ordonné prêtre à Antioche. Il compose une nouvelle traduction latine de la Bible, appelée à devenir en Occident : la ‘’Vulgate’’. Il achève sa vie à Bethléem, auprès des saintes femmes qu’il a formées à la vie monastique.
Antienne d’ouverture
Que les paroles de Dieu soient toujours sur tes lèvres ; médite-les jour et nuit, veille à les accomplir en tout ce qu’elles contiennent : alors ta vie prendra sens et valeur.
Prière d’ouverture
Dieu qui as donné à saint Jérôme de goûter la sainte Écriture et d’en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de vie. Par Jésus Christ.
Première lecture : Ne 8, 1-4a.5-6.7b-12
En ces jours-là, tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. On demanda au scribe Esdras d’apporter le livre de la loi de Moïse, que le Seigneur avait prescrite à Israël. Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l’assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu’à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi. Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre. Les lévites expliquaient la Loi au peuple, pendant que le peuple demeurait debout sur place. Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » Les lévites calmaient tout le peuple en disant : « Cessez de pleurer, car ce jour est saint. Ne vous affligez pas ! » Puis tout le peuple se dispersa pour aller manger, boire, envoyer des parts à ceux qui n’avaient rien de prêt, et se livrer à de grandes réjouissances ; en effet, ils avaient compris les paroles qu’on leur avait fait entendre.
Psaume : Ps 18b (19), 8, 9, 10, 11
R/ Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur. (Ps 18b, 9ab)
1. La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.
2. Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.
3. La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
4. Plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia. (Mc 1, 15)
Évangile : Lc 10, 1-12
En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
Prière sur les offrandes
Permets, Seigneur notre Dieu, qu’après avoir accueilli ta Parole en nos cœurs, à l’exemple de saint Jérôme, nous mettions plus d’empressement à t’offrions le sacrifice du salut. Par Jésus. .
Antienne de communion
Quand tes paroles se présentaient, Seigneur, je les dévorais. Ta Parole faisait mes délices et la joie de mon cœur..
Prière après la communion
Permets, Seigneur notre Dieu, que cette communion reçue en la fête de saint Jérôme réveille le cœur de tes fidèles : attentifs aux enseignements de l’Écriture, ils verront quel chemin il faut suivre ; en le suivant, ils parviendront à la vie éternelle. Par Jésus.
Méditation
Le champ missionnaire s’étend jusqu’aux extrémités de la terre. Jésus voit l’abondance de cette moisson ainsi que le grand nombre de ceux qui seraient prêts à vivre l’évangile. « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ». Suis-je vraiment persuadé que la moisson est abondante ? Ne suis-je pas retissant à cet appel du Seigneur ? Le Christ, devant le manque d’ouvriers demande de prier le maître de la moisson pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. Suis-je de ceux qui prient suffisamment pour les vocations ?