Mercredi
01
septembre
Saint Gilles
Vert
Ayant décidé de vivre en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard, il y fonda une abbaye qui prit son nom. Sa popularité lui vient de ce que le monastère, construit dès le 6e siècle, se trouvait sur l’un des itinéraires de Rome à Compostelle.
Antienne d’ouverture : Ps 85, 3. 5
Prends pitié de moi, Seigneur, toi que je supplie tout le jour, toi, tu es bon, tu pardonnes, tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent.
Prière d’ouverture
Dieu puissant, de qui vient tout don parfait enracine en nos cœurs l’amour de ton nom. Resserre nos liens avec toi, pour développer ce qui est bon en nous, veille sur nous avec sollicitude, pour protéger ce que tu as fait grandir. Par Jésus Christ.
Première lecture : Col 1, 1-8
Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère, aux frères sanctifiés par la foi dans le Christ qui habitent Colosses. À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père. Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment. Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ;vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité. Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ; il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
Psaume : Ps 51 (52), 10, 11
R/ Je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais ! (Ps 51, 10b)
1. Pour moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais !
2. Sans fin, je veux te rendre grâce, car tu as agi. J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment : oui, il est bon !
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération. Alléluia. (Lc 4, 18cd)
Évangile : Lc 4, 38-44
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu!» Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Prière sur les offrandes
Que l’offrande eucharistique, Seigneur, nous apporte toujours la grâce du salut. Que ta puissance accomplisse elle-même ce que nous célébrons dans cette liturgie. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 30, 20
Qu’elle est grande, Seigneur, ta bonté envers ceux qui t’adorent!
Prière après la communion
Rassasiés par le pain de la vie, nous te prions, Seigneur : Que cette nourriture fortifie l’amour en nos cœurs , et nous incite à te servir dans nos frères. Par Jésus.
Méditation
L’attitude de Jésus est assez étrange. Alors que sa renommée gagne du terrain, Il préfère annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu à d’autres villes. En effet, dans notre logique humaine, il nous est préférable de rester là où l’on est accepté et aimé. Pourquoi s’essayer dans l’inconnu et l’incertain ? La beauté de la mission s’exprime justement dans cette attitude particulière de détachement de Jésus. En effet, dans le champ du Seigneur, le plus important ne réside pas dans les réussites mais dans les défis à venir. Le disciple du Christ ne doit jamais dormir sur ses lauriers s’imaginant qu’il est arrivé. Il y a toujours à faire. Il y a toujours des ‘’belle-mère de Pierre’’, des malades, des infirmes, des possédés qui ont besoin de Jésus-Christ. Il n’est donc pas question de se contenter de notre petit monde où tout nous réussit, mais de relever continuellement le défi de l’évangélisation de nos frères.