BLANC
Le Sacré-Cœur de Jésus
Notre Dieu est-il l’Etre suprême, le roi d’un Olympe inaccessible, le juge inflexible des transgressions des mortels ? L’homme qui voit Jésus et qui, de ce fait, voit aussi le Père (Jn14,9) aboutit à une autre conviction : il découvre, émerveillé, la tendresse infinie qui se révèle dans le cœur percé par la lance. Alors, avec une foi authentique, il vient se désaltérer à la source d’eau vive jaillissant du Fils de Dieu (cf. Jn7, 37). Bien compris, le culte du Sacré-Cœur mène au centre vivant du mystère chrétien.
Saint Romuald, abbé
A vingt ans, Romuald (vers 951-1027) quitte Ravenne pour la solitude. Il se fixe finalement à Camaldoli où il propose à ses disciples, les Camaldules, formés à la vie en commun par la règle bénédictine, de devenir ermites ou même reclus. Son austérité personnelle ne diminuait en rien sa joie, dont le rayonnement frappait ceux qui le fréquentaient.
Antienne d’ouverture : Ps 26, 7-9
Ecoute, Seigneur, je t’appelle. Toi qui t’es fait mon protecteur, ne me quitte pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon sauveur !
Prière d’ouverture
Dieu tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels: Puisque l’homme est fragile et que, sans toi, il ne peut rien, donne-nous toujours le secours de ta grâce. Ainsi nous pourrons, en observant tes commandements, vouloir et agir de manière à répondre à ton amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Lectures de la messe
Première lecture (Os 11, 1.3-4.8c-9)
Ainsi parle le Seigneur : Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils. C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n’a pas compris que je venais à son secours. Je le guidais avec humanité, par des liens d’amour ; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue ; je me penchais vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi : vais-je les livrer au châtiment ? Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles frémissent. Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car moi, je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer. – Parole du Seigneur.
Cantique (Is 12, 2, 4bcd, 5-6)
R/ Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut ! (Is 12, 3)
Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence, et toute la terre le sait. Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !
Deuxième lecture (Ep 3, 8-12.14-19)
Frères, à moi qui suis vraiment le plus petit de tous les fidèles, la grâce a été donnée d’annoncer aux nations l’insondable richesse du Christ, et de mettre en lumière pour tous le contenu du mystère qui était caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses ; ainsi, désormais, les Puissances célestes elles-mêmes connaissent, grâce à l’Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu. C’est le projet éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur. Et notre foi au Christ nous donne l’assurance nécessaire pour accéder auprès de Dieu en toute confiance. C’est pourquoi je tombe à genoux devant le Père, de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom. Lui qui est si riche en gloire, qu’il vous donne la puissance de son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur. Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur… Vous connaîtrez ce qui surpasse toute connaissance : l’amour du Christ. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu. – Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de coeur.
Alléluia.
Évangile (Jn 19, 31-37)
Jésus venait de mourir. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. – Acclamons la Parole de Dieu.
Prière sur les offrandes
Tu as voulu que nous trouvions, Seigneur dans les biens de la Vie, de l’Amour, de la Charité, de la Vérité et de la Sagesse que nous te présentons, les nourritures de cette vie et le sacrement de Vie, d’Amour, de Charité, de Vérité, et de Sagesse d’une vie nouvelle; fais que nos corps et nos âmes puissent toujours en bénéficier. Par Jésus
Antienne de communion : Ps 26, 4
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche; habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.
Prière après la communion
Cette communion à tes mystères de Vie, d’Amour, de Charité, de Vérité, et de Sagesse, Seigneur, préfigure l’union des fidèles en toi ; fais qu’elle serve à l’unité de Foi, d’Amour, de Charité, de Fidélité et de Sagesse dans ton Eglise. Par Jésus.